Emprise de George Soros sur la CEDH : la Russie entre en scène

Un article précédent avait fait état des conflits d’intérêt révélés au sein de la C.E.D.H. et leur impact potentiel sur les prises de position de cette institution en matière religieuse et notamment sa défense fréquente de l’islam et le risque de voir reconnaître au niveau européen le délit de blasphème. L’article ci-dessous de l’E.C.L.J. fait part du rebondissement lié à la demande d’éclaircissement émise par la Russie.

« Plus de deux mois après la publication du rapport du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), de nouvelles voix s’élèvent chaque jour pour dénoncer les conflits d’intérêts existant entre des juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et des ONG financées par George Soros, dont la richissime et très controversée Open Society.

Pour rappel, ce rapport a révélé que 18 juges ont statué à 88 reprises dans des affaires introduites ou soutenues par ces ONG dont ils avaient été précédemment collaborateurs ou dirigeants, en violation grave de l’éthique judiciaire. Dans n’importe quel État de droit, l’auteur de tels manquements encourrait de lourdes sanctions disciplinaires, et les affaires en cause devraient être rejugées.

Loin de retomber dans le silence, et malgré le confinement, les révélations faites dans ce rapport n’ont cessé jusqu’à maintenant de se diffuser à travers l’Europe, et même au-delà, par le biais de centaines de publications. Nous savons que la CEDH, ne pouvant contester les faits, a décidé de ne pas y répondre. Pire, le juge le plus controversé, le bulgare Yonko Grozev, a été élu le 24 avril à l’importante fonction de « président de section ».

Mais il semble à présent que la CEDH ne pourra pas s’enfermer durablement dans le silence.

En effet, l’une des dernières voix à s’être levées pour dénoncer cette situation n’est autre que celle du Ministère russe des Affaires étrangères qui a consacré un communiqué officiel au rapport de l’ECLJ. Dans ce texte, il s’inquiète de « l’influence cachée » de certaines ONG occidentales au sein de la CEDH et déclare que cette influence « affecte directement la qualité, l’impartialité et l’équité des jugements de la Cour ». La Russie estime en outre qu’un « examen approprié » de ces dysfonctionnements par les États membres du Conseil de l’Europe, dans le cadre du processus de réforme de la Cour, permettrait de corriger et de réduire « les interférences politiques » exercées par ces ONG dans le processus judiciaire.

Cette déclaration a une portée considérable compte-tenu du poids diplomatique de la Russie à Strasbourg. Son ambassadeur la mettra certainement en œuvre avec fermeté auprès des représentants des 46 autres Etats membres du Conseil de l’Europe. Nul doute qu’il sera soutenu en cela par d’autres gouvernements, en particulier d’Europe centrale, qui ont également des raisons de se plaindre de l’influence politique de ces mêmes ONG dans leurs propres pays. Le Ministre bulgare de la Justice a déjà fait une déclaration en ce sens.

Il ne sera pas même nécessaire à la Russie de demander l’inscription de ce sujet à l’ordre du jour du Comité des Ministres (au sein duquel négocient les 47 ambassadeurs), puisque celui-ci a déjà été saisi en ce sens par trois questions écrites émanant de députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Le débat aura donc lieu et – espérons-le – sans faux semblant, car le Comité des Ministres est la seule instance à exercer un certain pouvoir sur la Cour. En réponse à ces questions, les gouvernements européens devront s’accorder sur les mesures à prendre afin de « restaurer l’intégrité de la Cour européenne », « mettre fin aux conflits d’intérêts » et garantir la transparence de l’action de ces ONG auprès de la Cour.

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe – qui élit les juges de la CEDH – sera aussi saisie du sujet par une pétition initiée par l’ECLJ, suivant la procédure officielle permettant à toute personne de demander l’inscription d’un sujet à son ordre du jour.

Enfin, des députés ont déjà manifesté leur intention d’initier la rédaction d’un rapport parlementaire en vue de l’adoption d’une recommandation, ce qui impliquera la tenue d’une enquête et l’audition de représentants de la Cour.

À terme, des mesures devront être prises par la CEDH pour remédier à la situation, à commencer par celle consistant à s’appliquer à elle-même les règles déontologiques qu’elle impose aux juridictions nationales. Des mesures précises ont été identifiées et soutenues par une centaine de juristes dans un appel récemment lancé pour l’indépendance et l’impartialité de la CEDH.

La CEDH ne pourra retrouver une autorité que si elle restaure son intégrité : http://Signer la pétition pour mettre fin aux conflits d’intérêts à la CEDH

Article paru dans Valeurs Actuelles le 11 mai 2020. »

De la question politique en islam

L’émission de France 2 « Islam » a consacré deux épisodes au rapport bien distendu de l’islam à l’humanisme. Voici quelques articles consacrés à certains passages de cette émission.

Chacun au Moyen-Orient, et toute personne qui étudie un tant soit peu la vie de Mahomet, sait que « l’islam est religion et État » (« al islam dine wa daoulat » selon le proverbe arabe bien connu), raison pour laquelle l’islam est religion d’État dans la plupart des pays musulmans. L’islam est naturellement politique puisque c’est, depuis l’origine, une idéologie de conquête du pouvoir travestie sous une apparence  de spiritualité.

Aussi, entendre les intervenants évoquer l’hypothèse que « la fermeture progressive de la porte de la sagesse humaniste » dans le monde musulman aurait résulté d’un cheminement politique extérieur à l’islam est pour le moins surprenant, tout comme la question : « les printemps arabes sont-ils un sursaut contre cette histoire tyrannique ? » L’islam est l’expression même de « l’histoire tragique du religieux soumis au politique » ; il ne pouvait en être autrement puisque c’est son essence.

De la liberté de conscience en islam

L’émission de France 2 « Islam » a consacré deux épisodes au rapport bien distendu de l’islam à l’humanisme. Voici quelques articles consacrés à certains passages de cette émission.

« Le devoir d’un musulman, c’est de partager, de témoigner, mais aussi de défendre la liberté de conscience, et surtout, de défendre les agnostiques, les athées, qui ont différentes philosophies, mais aussi une foi libre, consentie. » C’est une belle idée mais qui n’a aucun rapport avec le Coran ni avec la vie de Mahomet, ni avec l’histoire de l’islam depuis des siècles, ni avec le terrorisme musulman contemporain. La liberté de conscience en islam n’existe pas, au moins au sens occidental du terme.

Paradoxalement, cet intervenant sait faire néanmoins preuve de lucidité en constatant : « Maintenant, dans le monde musulman aussi, hélas, on écrase l’être humain au nom de Dieu. »

Il fait partie de ces personnes au grand cœur mais totalement utopistes et naïves qui pensent que l’islam peut changer alors que depuis des siècles il a peu ou prou donné le même spectacle.

Quelques questions sur l’islam : version portugaise

La version portugaise des 20 questions essentielles sur l’islam est maintenant disponible. Je remercie chaleureusement les personnes qui m’ont aidé à la réaliser.

N’hésitez pas à la diffuser : la connaissance doit profiter à tous.

Quelques questions sur l’islam : version espagnole

La version espagnole des 20 questions essentielles sur l’islam est maintenant disponible. Je remercie chaleureusement les personnes qui m’ont aidé à la réaliser.

N’hésitez pas à la diffuser : la connaissance doit profiter à tous.

Quelques questions sur l’islam : version chinoise

La version chinoise des 20 questions essentielles sur l’islam est maintenant disponible. Je remercie chaleureusement les personnes qui m’ont aidé à la réaliser.

N’hésitez pas à la diffuser : la connaissance doit profiter à tous.

Repli communautaire musulman et anti-occidentalisme

Le communautarisme musulman, pudiquement appelé « repli communautaire », qui affecte notamment la France avec demain des listes musulmanes aux élections – prélude lointain mais prometteur de la chari’a – a des sources scripturaires évidentes dans le Coran et la Sunna. L’émission « Islam » de France 2 du 27 octobre 2019 était l’occasion d’apporter un nouvel éclairage sur cette question.

L’islam politique pour lutter contre l’arriération du monde musulman et le monde occidental

Une analyse intéressante diffusée dans l’émission de France 2 « Islam » du 27 octobre 2019 sur la question du lien entre l’arriération du monde musulman et l’islam, et sa mise en perspective politique dans le contexte du conflit de civilisation qui l’oppose à l’Occident.

Entre l’islam et les États Occidentaux, ce ne peut être qu’un combat à mort

Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche au CNRS, a rappelé avec évidence et bon sens dans l’émission de France 2 « Islam » du 3 novembre 2019, contre tous ceux qui ne connaissent rien à l’islam, que l’islam ne peut être que politique, comme le dit le dicton arabe bien connu : « al islam dine wa daoulat » (l’islam est religion et État).

« Votre question est bien française. (…) En quoi le religieux s’oppose au politique ? Lorsque j’entends dire que l’islam politique serait une déviation de l’islam, c’est manifester une méconnaissance assez incroyable de l’histoire de l’islam. L’islam a toujours été politique (…). Je rappelle que le prophète de l’islam était en même temps un chef d’État. Donc l’islam apolitique n’a existé que dans les fantasmes peut-être des administrateurs coloniaux qui voulaient un islam à leur botte. »

https://www.gsrl-cnrs.fr/luizard-pierre-jean/

Zemmour, sort de ce corps… !