Si l’islam a un secret, ce n’est sans doute pas celui qu’on croit

Les hommes de médias savent que, compte tenu de l’épouvantable médiocrité de la nature humaine, le sensationnalisme paie souvent. Ne voit-on pas toutes ces chaînes de télévision ou ces radios se vautrer pendant des heures dans la fange des catastrophes naturelles ou autres accidents épouvantables, n’ayant pourtant rien d’intelligent à en dire ?

Pour élever le débat et sortir des sentiers battus, mieux vaut se tourner vers ceux qui ont vraiment des choses à dire et dont le courage leur permet de passer outre aux tabous et aux menaces, par exemple : Radio Courtoisie (à la radio, ou sur internet dans les régions où le CSA réussit à la censurer, des tentatives d’étouffement étant toujours en cours aujourd’hui au nom sans doute de la liberté d’expression), « Répliques » sur France Culture avec Alain Finkielkraut, la revue « Éléments », ou encore (il faut l’espérer) la prometteuse émission de Frédéric Taddéi « Interdit d’interdire » sur l’abominable média Russia Today France « RT France ». Car, dans tout cela, seule compte la défense de la liberté d’expression.

Le sensationnalisme (morbide, sentimental, historique, etc.) marque aussi de son empreinte le monde de l’édition. Si un titre se doit d’être accrocheur, il faut savoir rester raisonnable ; or l’outrance se porte bien. En particulier, combien de « secrets » ne sont-ils pas censés être révélés par des livres, des émissions de radio ou de télévision ? Car pour tenter de pousser sa notoriété au niveau où son égocentrisme frustré l’appelle, l’auteur médiocre doit se distinguer par la nouveauté à tout prix du propos, voire la révélation d’un « secret », en couronnant le tout si possible d’un soupçon de complotisme face à « l’histoire officielle » .

Malheureusement, la réalité est souvent plus triviale. Dans un précédent article, j’ai attiré l’attention du lecteur sur un constat évident et important rappelé par Jérémy Ferrari, le seul humoriste français qui ait probablement jamais lu le Coran avec un minimum d’application : la plupart des musulmans ne connaissent pas leurs propres textes sacrés.

Jérémy Ferrari 2013 Connaissance du Coran

Quiconque lit sérieusement – et avec un tant soit peu d’esprit critique naturellement – le Coran et les hadiths a de grandes chances d’en venir à la conclusion que l’islam n’est pas une religion de prix Nobel. Les multiples contradictions de la doctrine, la régurgitation incompréhensible et inutile de l’histoire biblique dans le Coran, la pauvreté spirituelle du propos qui se résume peu ou prou, en tout et pour tout, à l’unicité d’Allah (« tawhid »), la substitution d’une richesse de pensée par la multiplication de rituels qui enrégimentent le croyant jusqu’à aboutir à une forme de claustration mentale (mais qui peut apporter une certaine sérénité et donc du bonheur), l’absence de réflexion et d’un véritable esprit critique : ne serait-ce pas cela en réalité le vrai secret de l’islam ?

C’est sans doute ce qu’Alfred de Musset a ressenti et exprimé, avec l’esprit de son époque, lorsqu’il écrivit le poème « Namouna », dont voici un extrait :

« Lecteur, si tu t’en vas jamais en Terre sainte,
Regarde sous tes pieds : tu verras des heureux.
Ce sont de vieux fumeurs qui dorment dans l’enceinte
Où s’élevait jadis la cité des Hébreux.
Ces gens-là savent seuls vivre et mourir sans plainte :
Ce sont des mendiants qu’on prendrait pour des dieux.

Ils parlent rarement, — ils sont assis par terre,
Nus, ou déguenillés, le front sur une pierre,
N’ayant ni sou ni poche, et ne pensant à rien.
Ne les réveille pas : ils t’appelleraient chien.
Ne les écrase pas : ils te laisseraient faire.
Ne les méprise pas : car ils te valent bien.

C’est le point capital du mahométanisme
De mettre le bonheur dans la stupidité.

Que n’en est-il ainsi dans le christianisme !
J’en citerais plus d’un qui l’aurait mérité,
Et qui mourrait heureux sans s’en être douté !
Diable ! j’ai du malheur, — encore un barbarisme.

On dit mahométisme, et j’en suis bien fâché.
Il fallait me lever pour prendre un dictionnaire,
Et j’avais fait mon vers avant d’avoir cherché.
Je me suis retourné, — ma plume était par terre.
J’avais marché dessus, — j’ai souillé, de colère
Ma bougie et ma verve, et je me suis couché. »

Or, habitués à débattre avec le secours de la raison, les Occidentaux semblent incapables de comprendre le phénomène de l’islam auquel ils sont confrontés. Cette propension en islam à répéter sans esprit critique des maximes et des comportements enseignés par tradition explique sans doute en grande partie pourquoi le dialogue raisonné avec la masse des musulmans est impossible : d’autant que confronter les musulmans à leurs propres textes sacrés et notamment à la biographie (Sîra) de Mahomet (qui fournit une description épouvantable de cet individu) est proprement insoutenable, ce qui conduit presque à coup sûr le mécréant trop critique à se voir – sans argumentation (l’expérience le confirmera immédiatement aux novices qui voudraient tenter l’expérience) – accuser de mensonge ou à subir une agressivité immédiate rendue prétendument légitime par des propos ressentis comme blasphématoires à l’égard du « Prophète » (un simple « mauvais regard » pouvant même justifier des mesures punitives en raison sans doute de la douleur provoquée par la mise à nu visuelle de cette infirmité spirituelle).

Cela étant, les musulmans, entretenus dans le culte de la vengeance post-coloniale par des Occidentaux en mal d’identité, frappés par le flux et le reflux d’une évolution sociétale qui ne leur propose en France aujourd’hui d’autres perspectives que la déferlante de l’homosexualité que l’islam abomine – suivie de près par ses rejetons que sont la P.M.A. et la G.P.A. – et qui s’accompagne de la dévirilisation sociale et sexuelle de l’homme dans un climat d’hystérisation féministe,

la multiplication délirante des « genres » issue d’une pathologie psychologique qui va jusqu’à contester les réalités biologiques les plus élémentaires, la laïcité laïcarde et athée qui n’offre plus aujourd’hui de vision du monde autre que la satisfaction de son égocentrisme jouisseur sans entraves, n’ont a priori aucune raison d’échanger leur islam fruste et pétri de contradictions contre l’inexistence des valeurs d’une société déboussolée, d’autant que judaïsme et christianisme n’ont rien de leur côté à leur proposer aujourd’hui : le judaïsme du « peuple élu » reste une religion  exclusive et non prosélyte, centrée sur son arrogance et son égocentrisme « aristocratique » ; quant au christianisme en décomposition en Europe de l’ouest, il n’ose même plus être lui-même par œcuménisme pour ne pas « froisser » ce très cher islam, ou par crainte de possibles représailles sur les chrétiens d’Orient. Face à une telle décadence, pourquoi l’islam occidental irait-il se renier pour « rien » ? Il vaut mieux encore être borgne qu’aveugle.

Cette claustration mentale que l’islam impose à ses fidèles conduit ainsi en pratique à une cristallisation identitaire et ethnique qui a néanmoins du bon pour le croyant musulman car elle le délivre de l’anxiété du questionnement spirituel et moral et le rassure dans ses choix, la soumission à Allah (« Inch Allah ») étant la réponse à tout et gage de salut. Au train où vont les choses reste à savoir quand islam et LGBT, les deux courants en vogue en ce moment en France, vont s’embrasser sur la bouche pour se donner le baiser de la mort.

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