Longtemps soumis à sa première épouse Khadija, Mahomet ne semble ensuite guère avoir eu de grande estime pour ses nombreuses épouses si l’on en croît un hadith authentique (Bukhari) qui rapporte que Mahomet a repris à propos des femmes les paroles de l’Écclésiaste (7, 28) peu favorable aux femmes : « Entre mille hommes, j’en ai trouvé un ; parmi toutes les femmes, je n’en ai pas trouvé une. »
La Tradition (Ibn Majah) rapporte également le propos suivant de Mahomet : « Si une femme fait du mal à son mari, son épouse hourie [ndlr qui l’attend au paradis] ne manque de lui dire : « Dieu te maudisse ! Ne lui fais pas de mal. Il n’est chez toi qu’un homme en asile : il ne tardera pas à nous rejoindre au paradis. » ».
Au temps de la polygamie de Mahomet, seule Aïcha a semble-t-il bénéficié aux yeux de Mahomet d’une perception plus favorable car la Tradition (an-Nasa’i) rapporte qu’il a dit que « la supériorité d’Aïcha sur les autres femmes est comme la supériorité du Tharid sur les autres sortes de nourriture. »