Le vice-président du C.F.C.M., Chems-Eddine Hafiz, précise que le CF.C.M. ne donne aucun avis religieux et se contente de gérer les lieux de culte et autres questions pratiques (ex. carrés musulmans).
Puisque tel est le cas, plusieurs remarques viennent à l’esprit :
1) Comment se fait-il que le C.F.C.M. prenne alors position pour déclarer que la religion musulmane est parfaitement compatible avec les valeurs de la République française, dont la laïcité, puisqu’il n’a donc aucune vocation à interpréter les textes sacrés et donc à trancher si nécessaire sur les questions touchant aux valeurs humaines et culturelles prônées par l’islam ?
2) Les musulmans de France peuvent continuer à interpréter comme bon leur semble en fonction des circonstances la doctrine musulmane puisqu’il n’y a pas d’autorité religieuse.
3) Il n’y a aucune possibilité de limiter l’influence des imams les plus virulents dans les mosquées de façon interne à la communauté musulmane. Seul le recours à la loi civile – dont on sait combien la simple application, dans le cas de la communauté musulmane, conduit rapidement à un procès en stigmatisation de la société française – peut donner quelques résultats.