Comment manipuler les idiots utiles de l’islam

L’émission de France 2 « Islam » du 13 octobre 2019 était consacrée à la place des femmes dans l’islam. L’interview d’une imame de Copenhague est l’occasion d’illustrer la façon dont le mensonge et la dissimulation (takiyya) peuvent être utilisés sans vergogne par les représentants de l’islam pour manipuler et amadouer les « idiots utiles » de l’islam en Occident, dont la bêtise aveugle égale le rêve naïf et utopique d’une société humaine universelle fondé sur l’amour et la paix.

Quiconque n’a pas lu les textes sacrés de l’islam pourrait se faire fléchir par ce discours mensonger et lénifiant quant à la prétendue égalité des hommes et des femmes dans la religion musulmane. Pourtant, il suffit de lire :

Coran, sourate 2, verset 228 : (…) Quant à vos femmes, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prééminence sur elles. Allah est puissant et sage.

Coran, sourate 4, verset 3 : (…) Épousez, comme il vous plaira, deux, trois ou quatre femmes. (…)

Coran, sourate 4, verset 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et à cause des dépenses qu’ils font pour elles sur leurs biens. Quant à celles [de vos femmes] dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous de leur lit et frappez-les. Si elles reviennent à l’obéissance, ne leur cherchez plus querelle. Allah est auguste et grand !

Hadith (Bukhari 3331) : On rapporte les paroles suivantes d’Abu Hurayra : « L’Envoyé de Dieu a dit : « Soyez bienveillants à l’égard des femmes, car la femme a été créée d’une côte. Or ce qui est le plus recourbé dans la côte, c’est sa partie supérieure. Si vous essayez de la redresser, vous la brisez, et si vous la laissez en paix, elle restera toujours recourbée. »

Hadith (Bukhari 2658) : D’après Abu Said al-Khudri, le Prophète a dit : « Le témoignage d’une femme n’est-il pas la moitié du témoignage d’un homme ? – Certes oui, répondîmes-nous. – Cela, reprit-il, tient à l’imperfection de son intelligence. »

Hadith (Bukhari 5096) : Selon Usama Ibn Zayd, le Prophète a dit : « Je ne laisse après moi aucune cause de trouble plus funeste à l’homme que les femmes. »

Hadith (Bukhari 5204) : Abdallah Ibn Zama rapporte que le Prophète a dit : « Qu’aucun de vous ne fouette sa femme comme on fouette un esclave alors qu’à la fin du jour il coïtera (peut-être) avec elle. »

Sîra (dernier sermon de Mahomet lors du pèlerinage d’adieu) : « Musulmans, vos épouses ne doivent point commettre d’action gravement honteuse. Si elles le font, Dieu vous donne l’autorisation de les mettre en quarantaine et de les battre, sans trop d’excès. Si elles renoncent à leurs mauvaises actions, elles auront le droit à la nourriture et au vêtement selon l’usage. »

Et sur le sujet de l’interdiction universelle en islam du mariage de la femme musulmane avec un mécréant :

Coran, sourate 2, verset 221 : (…) Ne donnez pas vos filles en mariage aux associateurs [dans le contexte Mecquois du VIIème siècle : règle étendue de façon générale aux mécréants] avant qu’ils ne croient. (…)

Coran, sourate 60, verset 10 : Ô croyants ! Quand viennent à vous des croyantes émigrées [de La Mecque], éprouvez-les. Allah connaît très bien leur foi. Si vous les reconnaissez comme croyantes, ne les renvoyez pas aux infidèles [à La Mecque]. Elles ne sont pas licites en tant qu’épouses pour eux, et eux non plus ne sont pas licites en tant qu’époux pour elles. (…) 

Instrumentaliser le cas de la Tunisie (dont il faudrait d’ailleurs analyser précisément les impacts réels en Tunisie même) en faisant croire qu’il est représentatif d’une façon authentique de vivre l’islam est un mensonge inouï car c’est oublier que l’interdiction du mariage entre une musulmane et un mécréant est absolue en islam et qu’aucune interprétation religieuse ne permet de revenir sur cette règle, et pour une raison très simple : le faire, c’est tout simplement renier l’islam car cette règle est au fondement même de l’islam qui s’appuie sur deux piliers essentiels : la supériorité de l’islam sur toute autre religion (et donc la supériorité de la communauté musulmane sur toute autre communauté humaine) et la supériorité de l’homme sur la femme.

  • Conclusion

Il est assez instructif de constater qu’une chaîne de télévision nationale, financée par l’État, qui fait la chasse et censure les esprits au discours politiquement incorrect mais clairvoyant, accepte par ailleurs de se faire la complice de la propagande musulmane la plus éhontée. Mais, papa CSA, outai, outai ?

Deux marqueurs de la culture musulmane

L’émission de France 2 « Islam » du 13 octobre 2019 était consacrée à la place des femmes dans l’islam. L’interview d’une femme musulmane sexologue est l’occasion d’illustrer deux marqueurs importants de la culture musulmane.

  • Une culture figée

« J’ai eu cette chance de pouvoir évoluer, de pouvoir me construire dans une famille où il n’y avait pas de tabou, de non-dit, ce qui est quand même assez rare dans le contexte maghrébo-arabo-berbéro musulman. »

  • La frustration sexuelle

« S’il y a vraiment une donnée récurrente [dans la culture musulmane], c’est l’absence d’éducation à la sexualité. »

Dans une religion qui ne s’intéresse pas à la femme (soumise sexuellement à l’homme), interdit les relations sexuelles avant le mariage et promet une multitude de femmes éternellement vierges (houris) aux bienheureux musulmans qui iront au paradis, comment s’étonner ?

Ainsi, il ne faut pas être surpris par ce qui a pu se passer à la gare centrale de Cologne lors du 1er de l’an 2016 : l’oppression sexuelle exercée sur les jeunes mécréantes occidentales (en particulier quand elles sont blondes, ce qui est encore plus excitant…) est insoutenable.

La frustration se guérit rarement et imprègne le plus souvent la vie entière d’un individu jusqu’à sa mort.

Et visiblement, le bon peuple comprend bien vite avec bon sens ce que le représentant du gouvernement allemand se refuse obstinément à nommer.

J’accuse

Tribune du 21 août 2017 H24 avec Le Figaro.

Tribune. Viol collectif dans un bus: le « J’accuse » de Mohammed Ennaji

Révolté, l’écrivain et philosophe Mohammed Ennaji* « accuse » tous ceux qui, de près ou de loin, sont derrière le viol collectif abject dont a été victime une jeune fille dans un bus à Casablanca.

Mohammed Ennaji est sociologue, historien et écrivain. Professeur à l’université Mohammed V de Rabat, il est notamment l’auteur du « Fils du prophète » et du « Le sujet et le mamelouk ».

« J’accuse

Oui, ce mot porte la signature d’un grand, oui ce mot ne m’appartient pas, mais il est le seul qui convient ici, il est le seul qui exprime ma révolte devant les images horribles d’un viol collectif, social oserai-je dire, et l’adjectif n’est pas à la mesure du crime en question. Voilà qu’à présent on viole nos filles en public, devant la caméra, sans crainte de personne, sans crainte de jugement, je ne parle pas de pudeur parce qu’elle n’appartient pas au dictionnaire de ces assassins.

Violer dans le bus une fille. Fêter ce viol comme une action héroïque, voilà où nous en sommes. Nous fabriquons aujourd’hui des assassins et des criminels en série. Nous ne formons plus des jeunes pour défier l’avenir, non nous fabriquons des assassins, des terroristes, des criminels.

J’accuse tous ceux qui sont derrière ces faits, directement ou indirectement. J’accuse le pouvoir qui a quasiment fermé l’école pour ouvrir des commissariats et des prisons, des bordels et des aires en plein air pour drogués. J’accuse les islamistes qui doivent aujourd’hui prendre leurs responsabilités devant l’image qu’ils donnent de la femme, devant la caricature qu’ils en colportent, j’accuse tous ces portails qui louent les houris, tous ces portails qui dénoncent les bikinis, tous ces portails qui fêtent la polygamie. Ils sont directement responsables et doivent être autoritairement fermés. Le démon c’est vous qui incriminez les femmes, le diable ce n’est pas la femme c’est vous qui invectivez et distribuez la haine à grande échelle.

Que chacun prenne ses responsabilités, que la police fasse son travail au lieu de réprimer des manifestants pacifiques. Demain si nous nous taisons, nos filles seront violées devant nous parce que nous nous serons tus. Demain est un horizon noir pour ce pays qui devient une fabrique de la haine à grande échelle. Le pouvoir porte la part la plus grande de responsabilité lui qui se réfugie dans le silence et la compromission, lui qui n’écoute pas la douleur d’une société qui va à la dérive.

Je l’accuse à voix haute, je l’accuse au nom de mon pays !»

La soumission sexuelle de la femme aujourd’hui en islam

Dans la Tradition musulmane, la femme est soumise sexuellement à son mari (cf. soumission sexuelle). Cette Tradition est-elle toujours valable de nos jours ? Visiblement oui, comme l’indique Yusuf Qaradawi dans un ouvrage récent (2005) : « Quand aux devoirs que doit la femme envers son mari, le Prophète a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Dieu de permettre à ceux que son mari n’aime pas d’entrer dans sa maison, ni de sortir contre son gré, ni d’obéir à quelqu’un dans ce qui lui fait du tort, ni de bouder son lit. Elle ne doit pas le frapper (si elle est plus forte que lui). Si elle est fautive, qu’elle se donne à lui jusqu’à le satisfaire. S’il accepte cela d’elle, c’est très bien et Dieu accepte son excuse et met en évidence son argument. S’il ne l’accepte pas, elle fait parvenir sa propre excuse auprès de Dieu » (hadith rapporté par al-Hakim). »

Yusuf Qaradawi indique également : « Alors qu’il a ordonné à l’époux de supporter avec patience ce qu’il n’aime pas chez son épouse, l’islam a aussi ordonné à l’épouse de faire tout son possible pour satisfaire son mari en usant de tous les moyens et de tout son charme. Il l’a mise en garde de ne pas laisser son mari passer la nuit plein d’irritation contre elle. »

Yusuf Qaradawi rappelle par ailleurs qu’il vaut mieux éviter de frapper sa femme si on compte avoir des relations sexuelles avec elle : « Le Prophète a fortement déconseillé les coups en disant : « Pour quelle raison l’un de vous frappe-t-il sa femme comme on frappe son esclave ? Il se peut qu’il ait des rapports avec elle en fin de journée » »

Mais le sexe peut être aussi un instrument utilisé par l’homme pour contrôler sa femme comme l’indique Yusuf Qaradawi, quoiqu’il soit admis dans la culture musulmane que la femme est moins sujette à l’emprise du sexe que l’homme : « Quand le mari voit chez sa femme des signes de fierté ou d’insubordination, il lui appartient d’essayer d’arranger la situation avec tous les moyens possibles en commençant par la bonne parole, le discours convaincant et les sages conseils. Si cette méthode ne donne aucun résultat, il doit la bouder au lit dans le but de réveiller en elle l’instinct féminin et l’amener ainsi à lui obéir pour que leurs relations redeviennent sereines. »

De façon générale, le mari doit pouvoir user de sa femme comme bon lui semble. Ainsi, Yusuf Qaradawi mentionne cette anecdote à l’occasion d’une discussion sur les positions sexuelles autorisées : « Les Ansars [ndlr tribu arabe de Médine proche des juifs] et tous ceux qui étaient en contact avec les juifs adoptèrent leur position. Ils disaient par exemple : « Quand l’homme introduit son organe génital dans le vagin de la femme qui lui présente son derrière, l’enfant qui en résulte sera louche ». C’est alors que fut révélé le verset précédent : « Visitez votre champ de labour comme il vous plaira… ». C’est-à-dire peu importe que la femme présente sa face ou son derrière tant que les rapports ne se font que dans le vagin qui est l’endroit approprié. »

Cette anecdote est confirmée par le hadith suivant cité par Yusuf Qaradawi : « Omar dit un jour au Prophète : « Ô Messager de Dieu ! Je suis perdu ». Il lui demanda : « Et qu’est-ce qui t’a perdu ? » Il dit : « J’ai changé la position de ma selle hier » voulant dire qu’il avait eu des rapports avec sa femme lui présentant son derrière. Le Prophète s’abstint de lui répondre jusqu’à ce que fût révélé le verset précédent. Il lui dit alors : « Fais-le à l’endroit ou à l’envers mais évite les menstrues et l’anus » » (hadith rapporté par Ahmad et at-Tirmidhi).

Ce hadith rappelle que si la femme musulmane doit être soumise sexuellement à son mari, il est légitime qu’elle refuse la sodomie qui est une perversion de la nature pour l’homme comme pour la femme car « C’est de la petite homosexualité » (hadith rapporté par Ahmad et an-Nassa’i). C’est pourquoi le Prophète a dit : « Ne visitez pas vos femmes par l’anus » (hadith rapporté par Ahmad, at-Tirmidhi, an-Nassa’i et Abou Maja).

La femme doit se soumettre sexuellement à son mari

L’imam Mehdi Kabir explique le comportement de la femme vertueuse et son obligation de se soumettre sexuellement à son mari :

Mehdi KabirMehdi Kabir Mari et femme

Cette présentation peut paraître tout à fait choquante mais elle est pourtant parfaitement orthodoxe au regard de la doctrine musulmane. En effet, l’homme ayant prééminence sur la femme, celle-ci est tenue de satisfaire les besoins sexuels naturels de son mari.

Coran, sourate 2, verset 223 : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Allah. Sachez que vous le rencontrerez. Toi [ndlr Mahomet] fais gracieuse annonce aux croyants ! »

Ainsi, le Statut de la femme musulmane indique :

« L’islam a pris considération le fait que le mari, par nature et par coutume, est demandeur et la femme demandée, et qu’il est plus attiré par les rapports sexuels et moins patient, contrairement à ce que prétendent certains, qui pensent que le désir de la femme serait plus fort que celui de l’homme.

a) Pour cela, l’islam a exhorté l’épouse à répondre à son mari ; s’il l’invite dans son lit, elle ne doit pas se dérober. Comme il est précisé dans le hadith: « Si le mari invite la femme dans son lit, qu’elle vienne, même si elle et aux fourneaux » (rapporté par at-Thirmidhî).

b) L’islam l’a prévenue de ne pas refuser sans raison, car si ce dernier passe la nuit mécontent d’elle, alors qu’il a un excès de désir sexuel, il sera peut-être poussé à commettre un péché, ou à y penser, ou au moins, à s’énerver et à se quereller avec elle : « Si le mari invite la femme dans son lit, qu’elle refuse de venir et qu’il passe la nuit mécontent d’elle, les anges la maudissent jusqu’au matin » (unanimité sur le hadith).

Ceci au cas où elle n’a pas d’excuse valable comme la maladie, la fatigue, ou un empêchement légal ou autre chose. (…) Qyas ibn Talq rapporte, d’après son père, que le messager d’Allah a dit : « La femme ne doit pas se refuser à son mari même si elle est sur le dos de sa monture (dit à deux reprises) ». »

La jurisprudence chaféite donne un certain nombre de précisions relatives à la vie de couple, qui confirment la contrainte sexuelle qui pèse sur les femmes :

Section m5.1 « Il est obligatoire pour la femme d’accepter immédiatement d’avoir des relations sexuelles avec son mari quand :
(a) celui-ci lui demande ;
(b) qu’ils sont à la maison (« maison » signifiant l’endroit où l’homme réside présentement, même s’il est loué);
(c) et que la femme peut physiquement l’endurer. »

Section m5.2 « Le mari devrait faire l’amour à sa femme tous les 4 jours, comme il est équitable puisque l’homme peut avoir jusqu’à 4 femmes, et le mari devrait attendre cette durée pour le faire, bien que qu’il puisse faire l’amour plus ou moins selon les besoins de sa femme afin que celle-ci puisse rester chaste et ne soit plus en demande, puisqu’il est obligatoire pour le mari de permettre à sa femme de rester chaste. »

Section m5.3 « La première fois où ils dorment ensemble, il est recommandé à l’homme d’empoigner la chevelure de sa femme et de supplier Allah pour qu’il augmente ses bienfaits (baraka) (comme en disant « Puisse Allah bénir chacun de nous comme partenaire »). »

Section m5.4 « Le mari possède tous les droits pour jouir de la personne de sa femme (des pieds à la tête, la sodomie étant toutefois absolument contraire à la loi) dès lors que ce qu’il fait ne la blesse pas physiquement. Il est autorisé à l’emmener avec lui quand il voyage. »

Section m10.5 « Un mari avec plusieurs épouses n’est pas obligé de passer toutes ses nuits avec elles à tour de rôle mais peut s’éloigner d’elles sans péché. (…). À chaque fois qu’il passe la nuit avec une de ses femmes, il doit passer une nuit avec chacune des autres, leur donnant à toutes un temps égal (…) Lorsqu’il passe la nuit avec une femme, le mari n’est pas obligé d’avoir des rapports sexuels, bien qu’il soit recommandé d’avoir des rapports sexuels (et de partager tous les plaisirs du mariage) avec toutes les femmes sur une base égale. »

Section m10.7 « Il est autorisé qu’une des femmes donne son tour à une autre femme, si le mari est d’accord. Si une de femmes passe son tour, le mari peut alors choisir qui il veut. Si la femme décide ensuite de reprendre son tour, elle reprend sa place dans l’ordre initial. »