Comment manipuler le Coran (4)

L’émission de France 2 « Islam » du dimanche 5 décembre 2019 abordait le sujet central mais ô combien délicat de la lecture du Coran. Je termine ici cette série d’articles qui est revenue sur les principaux aspects de cette émission qui, comme c’était prévisible, a fait la part belle aux occultations et aux mensonges. 

  • Le jihad ou comment mentir effrontément pour sauver l’islam

Tayeb Chouiref n’hésite pas à mentir effrontément à propos de la Sunna de Bukhari (chapitre 56 : « Du combat dans la voie de Dieu ») :

Celui-ci fait une citation volontairement tronquée qui déforme complètement le sens du texte. Le texte complet est le suivant :

Bukhari (2965 & 2966) : Salim Abû an-Nadr a dit : « Abdallah Ibn Abi Awfa écrivit une lettre que j’ai lue et où il lui disait : l’Envoyé de Dieu, dans l’une de ses expéditions, se trouvant en présence de l’ennemi, attendit jusqu’au moment où le soleil avait décliné de la méridienne. Alors il se leva au milieu des musulmans, et leur dit : Ô musulmans, ne souhaitez pas la rencontre de l’ennemi et demandez plutôt à Dieu la paix. Puis, lorsque vous rencontrerez l’ennemi, montrez de l’endurance et sachez que le Paradis est à l’ombre des sabres. Puis il ajouta : Ô mon Dieu ! Toi qui as fait descendre sur terre le Livre, qui fais courir les nuages au ciel, qui as mis en déroute les Coalisés, mets l’ennemi en déroute et assiste-nous contre lui ! »

En effet, la paix est toujours préférable au combat, mais uniquement si les musulmans ne sont pas dans une position qui leur permette de vaincre ou de soumettre les non-musulmans.

Quant au reste du chapitre du recueil de Bukhari, il regorge de hadiths violents et offensifs valorisant notamment le martyre : 

Bukhari (2783) : D’après Ibn Abbas, l’Envoyé de Dieu a dit : « Il n’y a plus d’Hégire possible après la prise de La Mecque, mais il reste le combat sur le chemin de Dieu, et les bonnes intentions. Quand on vous demandera de vous mobiliser [pour le jihad], mobilisez-vous ».

Bukhari (2795) : Anas Ibn Malik a dit : « Le Prophète a dit : « Il n’est point d’adorateur (de Dieu) ayant obtenu auprès de Dieu une récompense qui se réjouirait à l’idée de revenir sur cette terre, obtînt-il même tout ce bas monde et tout ce qu’il contient. Il faut cependant faire exception pour le martyr, car lui se réjouirait de revenir sur terre pour être de nouveau tué (sur le chemin de Dieu). »

Hadith (Bukhari (2797) : Abû Hurayra a dit : « le Prophète a dit : « Par celui dans la main duquel est mon âme, je sais que certains croyants éprouveraient de la peine à rester en arrière de moi, et d’autre part je ne peux leur fournir de montures. Sans cela, je ne voudrais rester en arrière d’aucun des détachements qui s’en vont combattre sur le chemin de Dieu. J’aimerais à être tué sur le chemin de Dieu, puis à être rappelé à la vie, et tué encore, puis encore rappelé à la vie et encore tué. »

  • Conclusion de  cette série d’articles

Impossible de faire confiance aux représentants de l’islam prétendument « modéré » qui, contrairement aux fondamentalistes qui disent la vérité, mentent effrontément et dissimulent leurs intentions. Prenons garde à nous défendre de cette 5èmecolonne de l’islam(isme) qui infiltre notre société, car c’est sans doute notre plus grand danger. 

Crachat et ramadan : des propos hallucinants, vraiment ?

Un médecin vient de susciter sur CNews un tollé en évoquant, en pleine pandémie de coronavirus, le problème des crachats liés notamment à certains rites religieux comme le ramadan. 

Bien entendu, tous les défenseurs de l’islam ont poussé des cris d’orfraie et certains semblent envisager de poursuivre ce médecin en justice. 

Qu’en est-il vraiment ? 

La propreté au temps du Prophète dans les lieux saints n’était visiblement pas une évidence si l’on en juge par les sources musulmanes (que chacun peut vérifier) : 

Sahih Bukhari 219 : Selon Ana ibn Malik, le Prophète vit un bédouin uriner dans la mosquée. « Laissez-le faire », dit-il. Puis, quand le bédouin eut terminé, il demanda de l’eau et la répandit en cet endroit.

S’agissant du crachat, c’était visiblement une façon de faire habituelle chez les musulmans au sein même des mosquées : 

Sahih Bukhari 405 : D’après Anas, le Prophète ayant aperçu une tache de mucosité buccale sur le mur de la qibla [dans la mosquée, mur indiquant la direction de La Mecque] en fut très peiné et son mécontentement se manifesta sur son visage. Il se leva, frotta la tache avec sa main et dit : « Lorsque l’un de vous accomplit la prière, il est en tête à tête avec Dieu. Que personne de vous ne crache donc dans la direction de la qibla mais qu’il le fasse soit à sa gauche, soit sous ses pieds. » Alors, prenant un pan de son manteau, il cracha dessus, puis il replia cette partie de l’étoffe l’une sur l’autre en disant : « Ou bien, faites ainsi. » 

Pour ce qui concerne le lien avec le ramadan, il existe en effet puisqu’il est interdit à un musulman d’avaler pendant le Ramadan certaines choses sous peine de rompre le jeûne. 

Voici quelques références issues d’un ouvrage classique de jurisprudence musulmane (chaféite) « Umdat as-Salik wa ‘Uddat an-Nasik » (« Le soutien du voyageur et les ressources de l’homme pieux »), ouvrage écrit principalement au XIVème siècle par le lettré Shihabuddin Abu al-‘Abbas Ahmad ibn an-Naqib al-Misri et dont la traduction anglaise a été examinée et déclarée conforme à la foi et à la pratique de la communauté sunnite actuelle selon le certificat délivré en 1991 par la très respectée université Al-Azhar du Caire. 

Il y est par exemple écrit dans la section i1.18 que les événements suivants rompent le jeûne (traduit de l’anglais) :

(11) avaler la salive qui a quitté la bouche, comme lorsqu’on humecte à plusieurs reprises un fil pour le faire passer dans le chas d’une aiguille, réintroduisant ainsi dans la bouche de la salive qui était passée sur le fil ;

(12) avaler de la salive dont la qualité a été altérée, comme lorsqu’on humecte une aiguille pour la faire passer dans le chas d’une aiguille et qu’une partie de la teinture du fil reste dans la bouche et est avalée ;

(13) avaler de la salive rendue impure par un contact avec un élément impur, comme par exemple lorsqu’une personne crache une salive contenant le sang venant d’un saignement buccal et qu’elle avale le reste de sa salive sans avoir toutefois préalablement rincé sa bouche avec de l’eau ;

(14) avaler une mucosité présente dans le fond de la bouche alors qu’il aurait été possible de la cracher à l’extérieur de la bouche ;

  • Conclusion

La jurisprudence musulmane donne ainsi de multiples occasions au musulman de craindre un mauvais comportement le conduisant à cracher plutôt que d’avaler sa salive en application du sage « principe de précaution » tellement en vogue dans la société occidentale moderne. 

On peut aussi consulter pour s’en assurer Éric Zemmour qui semble être devenu un spécialiste vu que les islamo-racailles semblent particulièrement apprécier de lui cracher dessus.

Bienvenue dans le monde merveilleux de la haute spiritualité selon Mahomet.

Comment manipuler le Coran (3)

L’émission de France 2 « Islam » du dimanche 5 décembre 2019 abordait le sujet central mais ô combien délicat de la lecture du Coran. Je reviens sur les principaux aspects de cette émission qui, comme c’était prévisible, a fait la part belle aux occultations et aux mensonges. 

  • La guerre sainte

L’utilisation du terme de « guerre sainte », naturellement vigoureusement contestée par les islamophiles occidentaux, résulte de la simple lecture du Coran, Mahomet ayant donné lui-même le meilleur exemple de la guerre offensive au nom de la religion. 

Il est tout à fait intéressant de constater la contradiction dans laquelle se plonge l’intervenant de l’émission lorsqu’il dit : « Le verset 32 de la sourate 5 où il est dit : « à chaque fois que les ennemis du prophète allument le feu de la guerre, Dieu l’éteint ». »

D’abord, ce qui est évoqué ici n’est pas la guerre provoquée par les musulmans mais celle provoquée par les ennemis de l’islam, en l’occurrence les juifs : dans ce cas, il est bien naturel qu’Allah vienne au secours des musulmans pour mettre fin à une guerre déclarée contre eux. L’argument ne vaut donc rien.

Mais le plus drôle dans tout cela est que cet intervenant se trompe de verset, ce qui est quand même stupéfiant pour un spécialiste de l’islam sur un sujet aussi important, puisqu’il fait référence au verset 64 (et non 32) de la sourate 5 qui est beaucoup moins pacifiste qu’il y paraît lorsqu’on le lit en entier étant donné la haine viscérale que voue l’islam au juifs (l’emploi de la majuscule dans la citation renvoie à Allah) : « Et les Juifs disent : « La main d’Allah est fermée ! » Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l’inimité et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre. » 

Et s’agissant de l’argument de la légitime défense, il est tout simplement grotesque pour qui a pris la peine de lire les textes sacrés musulmans : mais comme les Français ne se donnent pas la peine de lire, on peut tenter de leur faire gober n’importe quoi.

Si cette émission est globalement consternante, l’animateur a néanmoins l’honnêteté et le courage d’interrompre l’intervenant pour faire part de son étonnement :

Face à cet étonnement bien légitime, la confusion explose car tout le discours précédemment orienté vers la défense de l’idée d’un islam pacifique vole en éclats du fait des débats qui hantent le clan musulman, l’intervenant n’ayant que des arguments d’autorité péremptoires à formuler.

Quant au véritable verset 32 de la sourate 5 (« Quiconque tuerait une personne… »), évoqué par l’intervenant à l’appui de l’humanisme revendiqué par l’islam…

…j’ai déjà eu l’occasion d’en expliquer largement la signification : https://islametoccident.fr/?p=2624

Bienvenue au pays des « islamo-racailles »

Bienvenue en France. La France a un nouveau visage. Il va sans doute falloir s’y habituer.

Quand une « islamo-racaille » est fière d’insulter et de menacer Éric Zemmour dans la rue…

Les chiens aboient, la caravane passe. Eric Zemmour a le courage de ne pas s’enfuir en Coran même s’il doit se méfier, car, comme disait Audiard, « Les cons, ça osent tout ». Sans oublier qu’Éric Zemmour est d’origine juive.

Qu’elle est loin la France de Molière, Racine, Chateaubriand, Voltaire, Hugo,….

Les ONG et les juges de la C.E.D.H. : 2009-2019

Courriel de février 2020 de l’European Centre for Law and Justice (E.C.L.J.) sur l’indépendance de la C.E.D.H. qui peut éclairer de façon intéressante la position ambiguë de cette institution sur la question de la critique des religions et en particulier de l’islam(isme).

« Après 6 mois d’enquête, nous rendons public un important rapport exposant l’étendue des relations entre ONG et juges de la CEDH, et les problèmes de conflits d’intérêts qui en résultent.
 
Nous avons identifié sept ONG étant à la fois actives à la Cour et comptant des juges parmi leurs anciens collaborateurs. Au moins 22 juges, sur les 100 ayant siégé depuis 2009, sont d’anciens collaborateurs ou dirigeants de ces sept ONG. Parmi celles-ci, le réseau de l’Open Society se distingue par le nombre de juges qui lui sont liés (12) et par le fait qu’il finance les six autres organisations identifiées dans ce rapport.
 
Une telle prégnance de l’Open Society et de ses affiliés est problématique à bien des égards ; mais il y a encore plus grave : il est apparu en effet que 19 de ces 22 juges ont siégé dans des affaires introduites ou soutenues par l’organisation dont ils étaient auparavant collaborateurs. Nous avons recensé 88 cas problématiques durant les 10 dernières années. Dans 12 affaires seulement, des juges se sont abstenus de siéger en raison de leur lien avec une ONG impliquée.
C’est là une évaluation basse qui ne tient pas compte des liens financiers étroits entre les ONG. Ainsi, nous n’avons pas comptabilisé les affaires dans lesquelles le lien entre juges et ONG était proche, mais indirect. Nous n’avons pas non plus recensé toutes les affaires impliquant d’autres ONG financées par l’Open Society, ni celles dans lesquelles ces ONG agissent de façon non-apparente.
 
Cette situation est grave car elle met en cause l’indépendance de la Cour et l’impartialité des juges. Il est nécessaire d’y remédier. Notre rapport fait des propositions en ce sens. Pour cela, il conviendrait en particulier d’être plus attentif au choix des candidats à la fonction de juge en évitant la nomination de militants et d’activistes. Le rapport fait également des propositions visant à assurer la transparence des intérêts et des liens entre requérants, juges et ONG, et à formaliser les procédures de déport et de récusation.
Conscient de la valeur du système de protection des droits de l’homme en Europe, l’ECLJ espère que ce rapport sera reçu comme une contribution positive au bon fonctionnement de la Cour.
 
Afin de donner une suite à ce rapport, l’ECLJ a décidé de saisir officiellement l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe conformément à l’article 67 de son règlement qui offre une procédure effective de pétition. Nous vous invitons à vous joindre à notre pétition.
 
Cette Assemblée est en charge de l’élection des juges, elle a un pouvoir d’enquête et peut adresser des recommandations aux représentants des 47 États parties à la Convention européenne des droits de l’homme, à qui nous avons également adressé ce rapport.
 
Nous avons besoin de votre soutien pour protéger l’indépendance de la Cour européenne et l’impartialité de ses juges. »