Au Pakistan, pays musulman, la liberté d’expression n’existe pas. Le blasphème peut être puni de mort comme le précise l’article 295(c) du code pénal pakistanais qui prévoit que « toute remarque dérogatoire, etc., vis-à-vis du Prophète sacré […] à l’écrit ou à l’oral, ou par représentation visible, ou toute imputation ou insinuation, directe ou indirecte […] sera punie de la mort, ou de l’emprisonnement à vie, et aussi passible d’une amende. »
Arte a récemment consacré un reportage à cette question, notamment dans le contexte de l’affaire Asia Bibi (chrétienne accusée de blasphème), dont voici un extrait :
En quoi l’islam du Pakistan est-il différent de l’islam de Mahomet ? En rien. Le Pakistan applique strictement la chari’a et l’islam du Prophète Mahomet, qui n’a pas grand-chose à voir avec celui, insipide, fantasmé par les Occidentaux qui parlent de l’islam sans avoir jamais ouvert un Coran, lu un hadith ou la biographie de Mahomet.
Compte tenu du nombre de Pakistanais présents sur le sol du Royaume-Uni, le gouvernement de ce pays a bien pris garde de ne pas se positionner sur la demande d’asile d’Asia Bibi, celle-ci ayant fini par émigrer au Canada. Cette situation est-elle une préfiguration de ce qui attend la France ?