Catégorie : Liberté religieuse & Apostasie
MISSION ISMÉRIE : Comment aider les musulmans à se convertir au christianisme
La liberté de conscience et d’expression en Tunisie : une farce ?
Emna Chargui, blogueuse tunisienne, athée, vient d’être condamnée à 6 mois de prison ferme pour blasphème pour avoir participé à une petite parodie du Coran.
La constitution tunisienne garantissant la liberté de conscience et d’expression, Emna Chargui a pourtant été condamnée : logique musulmane. Les Français savent ce qui les attendent lorsque la France deviendra un pays musulman.
La liberté de conscience en islam est une farce, de la poudre aux yeux pour les Occidentaux : aucun pays musulman ne la respecte en application des textes sacrés musulmans :
Coran, sourate 24, verset 51 : La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est : « Nous avons entendu et nous avons obéi ». Voilà les bienheureux.
Coran, sourate 33, verset 36 : Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et son messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Quiconque désobéit à Allah et à son messager est dans un égarement évident.
Hadith (Bukhari 7288) : Abû Hurayra rapporte que le Prophète a dit : « Laissez-moi tranquille tant que je vous laisse tranquilles. Ceux qui vous ont précédés ont péri à cause de leurs questions à leurs prophètes et des disputes avec eux. Lorsque je vous interdis quelque chose, abstenez-vous en ; lorsque je vous ordonne quelque chose, faites-le autant que vous le pourrez ».
La liberté de conscience en islam est un leurre pour Occidentaux décervelés même si quelques intellectuels voudraient que l’islam soit différent, ce qu’il ne peut pas être, comme Tareq Oubrou (un imam en colère, page 79) : « Pour qui veut lutter contre l’obscurantisme qui frappe aujourd’hui le monde musulman, la France n’est pas forcément un endroit de tout repos. (…) Tout discours élaboré sur Dieu, l’interprétation du Coran ou la nécessité d’adapter sa pratique à un environnement sécularisé s’apparente pour la plupart des musulmans, en particulier les jeunes littéralistes, à un blasphème. »
Rappelons d’ailleurs que l’article 144 bis 2 du Code pénal du pays qui, incapable de se développer lui-même en dépit de la richesse de ses ressources naturelles, fulmine la haine de la France et réclame en hurlant sa repentance, l’Algérie, stipule : « Est puni d’un emprisonnement de trois (3) à cinq (5) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) DA à cent mille (100.000) DA, ou l’une de ces deux peines seulement, quiconque offense le prophète et les envoyés de Dieu ou dénigre le dogme ou les préceptes de l’islam, que ce soit par voie d’écrit, de dessin, de déclaration ou de tout autre moyen. Les poursuites pénales sont engagées d’office par la ministère public ».
On ne peut que louer dans ces conditions le vrai esprit de tolérance de la mère de cette jeune femme, musulmane, qui pratique, preuve en est, un islam qui n’a pas grand-chose à voir avec le vrai islam, comme probablement nombre de musulmans en France. Mais on sait que l’histoire est souvent faite par les minorités qui prennent le pouvoir : quand bien même des musulmans « modérés » ne partagent pas ces vues, l’islam(isme) reste donc un poison mortel pour les sociétés occidentales.
La liberté de conscience en islam : encore l’impasse…mais vers un effondrement ?
L’émission de France 2 « Islam » a consacré de nouveau en mai 2019 deux épisodes à la question difficile en islam de la liberté de conscience, sans parvenir à sortir de l’impasse habituelle. On notera toutefois que la position tout à fait modérée des deux intervenants, si elle était partagée par le reste des musulmans et des pays musulmans, ferait de l’islam une religion comme une autre relevant du strict domaine privé de la croyance et permettrait certainement de sortir des crispations et du terrorisme dont l’islam est la source principale aujourd’hui.
Rappelons néanmoins que les musulmans de France sont loin d’en être là puisque, par exemple, le Conseil Français du Culte Musulman ne reconnaît toujours pas aujourd’hui encore aux musulmans la liberté de changer de religion : https://islametoccident.fr/?p=1023
L’analyse des deux intervenants relative à la nature de la prophétie de Mahomet comme seulement annonceur d’une « bonne nouvelle » (qui n’est qu’une reprise de l’idée chrétienne…) est séduisante.
Mais cette conception est encore bien peu partagée chez les musulmans. En effet, un intervenant rappelle à juste titre le hadith, certifié comme « authentique » par l’islam compte tenu de la qualité de la chaîne de transmission, qui appelle au meurtre des apostats. La position d’al-Ghazzali consistant à contredire la parole de Mahomet est intéressante mais ne remet malheureusement pas en cause l’authenticité incontestée de cette parole sacrée.
Bref, tous ces propos ne sont-ils en réalité que des vœux pieux ? Ces bonnes intentions n’ont de fait que peu de traduction tangible dans la la culture musulmane, ce que résume très bien ce musulman interviewé sur la question de l’apostasie :
Les musulmans modérés aboutissent en réalité à une reconstruction a posteriori d’un islam désiré, moderne, mais qui n’est pas l’islam de Mahomet, fondamentalement intolérant et violent, et dont l’aspect guerrier est congénitalement étranger à l’idée de liberté de conscience : encore une fois, il faut lire la biographie de Mahomet écrite par les musulmans eux-mêmes… !! Mahomet est la matrice fondamentale de l’extrémisme.
Néanmoins, tous ces efforts n’auront-ils jamais aucun effet ? Il n’est pas exclu que la connaissance du contenu réel de l’islam qui se répand chez les personnes vivant en Occident, musulmanes et non-musulmanes, du fait de l’élévation du niveau culturel de la population par l’éducation et le contact avec le monde moderne, constitue à l’avenir un ferment létal pour l’islam compte tenu de son extrême faiblesse intellectuelle et spirituelle qui saute aux yeux de tous ceux qui prennent la peine de l’étudier sérieusement. Car pour détruire l’islam, ne suffit-il pas tout simplement de l’expliquer ? Un islam éclairé, comme celui de ces deux intervenants, n’est plus l’islam.
Comment réintroduire la peine de mort en France grâce à l’islam
À une époque où la bien-pensance semble bien puissante en France dans les médias, bien-pensance qui fêtait frénétiquement l’abolition de la peine de mort quelques années seulement après avoir célébré avec ferveur la mise en place du meurtre de masse avec l’interruption volontaire de grossesse qui envoie plus de 200.000 enfants à naître chaque année à la poubelle selon l’Ined (ce qui place d’ailleurs définitivement Simone Veil parmi les plus grands criminels de l’histoire, illustrant à merveille le dicton : « l’enfer est pavé de bonnes intentions »), il est amusant de voir comment l’islamo-gauchisme applaudit avec un enthousiasme aveuglé ou masochiste la réintroduction progressive de l’idée de peine de mort par le soutien massif qu’il apporte de fait au développement de l’islam par le biais, entre autres, de l’immigration musulmane ou de la destruction des valeurs traditionnelles françaises.
Car la doctrine orthodoxe de l’islam est parfaitement claire, quand bien même les musulmans font généralement tout pour éviter de répondre directement (selon la technique bien connue de la takiyya) à la question du sort de l’apostat en islam : car il ne fait aucun doute que l’apostat doit être tué (ainsi a dit le sage et bienfaisant Prophète Mahomet).
Et, s’il y a bien une chose déjà certaine, c’est qu’il ne fait pas bon devenir un musulman apostat aujourd’hui si l’on vit dans un pays occidental en cours d’islamisation.
Si d’aventure l’islam venait à prendre le pouvoir en France, suivant en cela les prédictions Houellebecquiennes, la chasse sera ouverte…
Message d’ex-musulmans catholiques au Pape
La liberté de conscience en islam : une position suicidaire pour un problème insoluble
Ghaleb Bencheikh, musulman pondéré et cultivé, présentateur attitré de l’émission de France 2 « Islam » diffusée le dimanche matin sur France 2 prend position, dans le cadre d’une conférence sur le mot « chari’a » organisée par la société des amis de l’Institut du Monde Arabe, pour une liberté de conscience absolue en islam.
Amis IMA Charia 161107 LIberte de conscience
La liberté de conscience a toujours constitué une question douloureuse en islam tant la tradition musulmane a en horreur l’idée même qu’un musulman puisse abjurer sa religion, au point d’ailleurs que le Conseil Français du Culte Musulman refuse encore aujourd’hui de reconnaître la légitimité du droit d’un musulman à abandonner l’islam ( http://islametoccident.fr/?p=1023 ). L’Institut du Monde Arabe a d’ailleurs consacré une conférence à ce sujet en novembre 2015 dont le titre était clair et problématique : « Quelle place dans la religion musulmane pour une véritable liberté personnelle, de conscience et de choix ? » ( http://islametoccident.fr/?p=2605 )
Ghaleb Bencheikh parle de « point aveugle de la pensée théologique islamique contemporaine » mais c’est en réalité un problème très ancien qui a des racines claires dans quelques hadiths réputés authentiques (« sahih ») par la tradition musulmane elle-même, même si Ghaleb Bencheikh va jusqu’à les remettre en cause.
Quant au fameux verset « Point de contrainte en religion » (verset 256 de la sourate 2) – pour autant d’ailleurs qu’on puisse y voir une véritable reconnaissance de la liberté de conscience plutôt que le simple constat que certains ont choisi l’égarement au lieu de la religion droite –, la biographie de Mahomet précise le moment de sa « descente » : il a été prononcé au début du prêche de Mahomet à Médine à l’époque où Mahomet cherchait à rallier à lui les juifs de Médine, avant finalement de se retourner contre eux et de les exterminer. En d’autres termes, il a été de facto abrogé. Il est intéressant d’ailleurs que Ghaleb Bencheikh indique que ce verset est « brandi par tous les musulmans dans les colloques inter-religieux » : ce verset fait en effet partie de l’attirail de la takiyya destiné à rassurer les mécréants.
Néanmoins, dans tout ce fatras coranique, on ne peut que louer le courage de Ghaleb Bencheikh qui va jusqu’au bout de sa démarche, quitte à remettre en cause la personne de Mahomet : « quand bien même il l’aurait dit… ». Il est étonnant que Ghaleb Bencheikh soit encore en vie.
La liberté religieuse en islam n’existe pas : rappel d’une évidence
La liberté religieuse en islam n’existe pas puisque tout musulman qui quitte l’islam est sévèrement sanctionné, normalement par la mort conformément aux paroles de Mahomet. Ce point est incontestable d’un point de vue doctrinal (voir également l’article http://islametoccident.fr/?p=2867).
Il est rarissime de voir des représentants musulmans admettre sur un grand media public comme cela a été fait dans l’émission de France 2 « Islam » du 11 janvier 2015 que la liberté religieuse pose un véritable problème dans la tradition musulmane encore aujourd’hui, et ce, comble d’ironie, quelques jours à peine après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
Je propose donc de visionner cet extrait dont il convient de rappeler qu’il fait référence à la « Convention citoyenne des musulmans de France pour le vivre-ensemble » de juin 2014 du Conseil Français du Culte Musulman, qui évite soigneusement cette question, ce qui fait réagir avec beaucoup de prudence mais néanmoins de clarté Omero Marongiu-Perrria.
Les leçons de taqiya de Tareq Oubrou : (3) L’islam n’est pas prosélyte
- Un prosélytisme inquiétant s’est installé en France
L’installation de l’islam en France conduit manifestement au développement d’un communautarisme qui tend à s’étendre sous l’action d’un prosélytisme plus ou moins actif : remplacement organisé d’anciens commerces par des commerces musulmans dans certains quartiers, pression vestimentaire et comportementale – surtout à l’égard des femmes –, restriction de la liberté de parole en matière de critique des religions et surtout de l’islam dans les médias, comportement ostensiblement religieux dans l’espace public, revendications religieuses de plus en plus pressantes dans l’espace privé (notamment en entreprises), etc.
Ce prosélytisme conduit de fait la France dans une libanisation progressive du territoire et constitue naturellement un facteur fort d’inquiétude de la population de souche. Face à ce constat, Tareq Oubrou cherche à rassurer en tentant de convaincre du caractère inoffensif de l’islam en matière de prosélytisme religieux : voyons comment.
- Le prosélytisme : ce que disent les textes sacrés
Rappelons d’abord que les textes sacrés de l’islam sont clairs sur la nécessité du prosélytisme. Quelques extraits parmi d’autres :
Sourate 2, verset 193. Combattez-les [les mécréants] jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition et que la religion soit entièrement à Allah seul (…)
Sourate 8, verset 39. Combattez les infidèles jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus de tentation d’abjurer et que la religion soit entièrement à Allah. S’ils cessent le combat [pour être pardonnés], qu’ils sachent qu’Allah voit parfaitement ce qu’ils font.
Hadith (Bukhari, Muslim) : D’après Abdallah Ibn Umar, l’Envoyé de Dieu a dit : « J’ai reçu l’ordre de combattre les mécréants sans relâche jusqu’à ce qu’ils professent qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est l’Envoyé d’Allah, qu’ils accomplissent la prière et qu’ils s’acquittent de l’aumône légale. S’ils le font, leurs vies et leurs biens seront respectés, sauf quand l’islam permettra d’y porter atteinte. Pour le reste, ils ne devront de comptes qu’à Dieu ».
Notons à cet égard que le prosélytisme est logique. Ainsi, les chrétiens sont en principe prosélytes puisqu’ils sont chargés de répandre la « bonne nouvelle » du Christ. Le problème, dans le cas de l’islam, est la façon dont ce prosélytisme s’autorise – de différentes façons – à « imposer » l’islam à la société française.
- L’argument « surprenant » du contact avec le Prophète
Face à ces textes tout à fait clairs, incontournables et incontestés dans le monde musulman, Tareq Oubrou développe une théorie pour le moins surprenante qui semble limiter à Mahomet l’obligation de transmettre le message de l’islam. Il écrit en effet : « Rappelons que, selon la dogmatique musulmane classique et orthodoxe, notamment sunnite, seul un messager ou envoyé a l’obligation canonique de transmettre la révélation. C’est le cas de Moïse, de Jésus, de Mahomet,.. Le simple prophète (nabî), lui, reçoit la révélation, mais n’a pas l’obligation de la transmettre, à l’instar de Marie, mère de Jésus, prophétesse, mais non missionnée. Puisque le simple musulman n’est même pas un simple prophète, il n’est en aucune manière obligé de transmettre la religion aux non-musulmans. »
Il serait vraiment intéressant de savoir sur quels textes se fonde Tareq Oubrou pour tenir ce raisonnement qui me semble aller à l’encontre de toute la philosophie et de toute la pratique de l’islam ; malheureusement, il ne l’indique pas dans son livre.
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Le concept audacieux de « mécréance »
Mais Tareq Oubrou ne s’arrête pas là. Pour lui, la véritable incrédulité (justifiant l’utilisation du terme de « kafîr » ou mécréant, avec ses conséquences en terme de châtiment terrestre ou céleste) se réduit finalement à la seule période mahométane car liée à la possibilité d’un contact direct avec Mahomet. Il écrit : « Pourtant, selon le Coran, le salut est lié au libre choix de la personne de suivre ou non le Prophète. N’est responsable d’un tel choix que celui qui a rencontré le Prophète missionné, a vu les signes et les miracles qu’il a accomplis, et a reçu son message de manière claire. (…) De ce point de vue, seule une personne qui a connu un prophète-messager (« rasûl ») et a refusé de croire en lui en connaissance de cause peut être qualifiée de « kâfir ». Par conséquent, cette notion, dans son sens négatif, est restreinte au seul moment coranique. (…) En dehors de ce champ, la personne qui n’accède pas à la vérité du Coran n’est pas responsable ; elle ne peut donc pas être qualifiée de « kâfir ». »
Là encore, on aimerait savoir sur quels versets se fonde Tareq Oubrou pour déresponsabiliser le mécréant car on a bien du mal à les trouver ; malheureusement, il ne l’indique pas.
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Conclusion
Les raisonnements de Tareq Oubrou laissent à vrai dire pantois tant ils sont « surprenants », pour ne pas dire ahurissants. Tareq Oubrou ne donnant pas ses sources, on ne peut malheureusement pas essayer de retrouver le chemin qui l’a conduit à de telles affirmations ; c’est bien dommage. Tout cela me semble en contradiction complète avec la lettre et l’esprit des textes sacrés de l’islam.
Si un lecteur de ce site dispose d’informations à ce sujet, je veux bien qu’il éclaire ma lanterne.