Comment égorger un mouton dans sa salle de bains

Sacrifier à des divinités des être vivants (animaux, voire êtres humains) fait partie des pratiques antiques dont le monde s’est heureusement dans son ensemble débarrassé pour ne retenir que la vision symbolique de la dévotion. Le fait que le judaïsme et l’islam n’aient toutefois pas renoncé à ces pratiques odieuses en maintenant l’égorgement est une preuve de leur caractère obscurantiste qui disqualifie par essence leur prétention à être des religions de peuples prétendument « élus ».

Hitler aussi croyait être « élu » des dieux et a sacrifié des centaines de milliers de personnes au culte de la race aryenne sans que les dieux des juifs, des tziganes et de tous les autres ne l’en empêchent : visiblement, cette leçon n’a pas été entendue. Quand il s’agit d’affirmer une prétendue supériorité, tous les prétextes se valent.

La fin du ramadan (« Aïd-el-Fitr ») a donc encore une fois été en France il y a quelques semaines l’occasion d’une boucherie odieuse et atroce, perpétrée encore plus souvent que d’habitude au domicile des bienheureux croyants en raison du coronavirus et naturellement dans l’irrespect total des lois françaises, puisque la loi française ne compte pour rien aux yeux de l’islam. Voici donc, pour ceux que cela intéresse, comment combler de fierté un barbare.

Entre l’islam et les États Occidentaux, ce ne peut être qu’un combat à mort

Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche au CNRS, a rappelé avec évidence et bon sens dans l’émission de France 2 « Islam » du 3 novembre 2019, contre tous ceux qui ne connaissent rien à l’islam, que l’islam ne peut être que politique, comme le dit le dicton arabe bien connu : « al islam dine wa daoulat » (l’islam est religion et État).

« Votre question est bien française. (…) En quoi le religieux s’oppose au politique ? Lorsque j’entends dire que l’islam politique serait une déviation de l’islam, c’est manifester une méconnaissance assez incroyable de l’histoire de l’islam. L’islam a toujours été politique (…). Je rappelle que le prophète de l’islam était en même temps un chef d’État. Donc l’islam apolitique n’a existé que dans les fantasmes peut-être des administrateurs coloniaux qui voulaient un islam à leur botte. »

https://www.gsrl-cnrs.fr/luizard-pierre-jean/

Zemmour, sort de ce corps… !

La ritualisation sclérosante de l’islam dénoncée par un musulman

  • Problématique

La spiritualité proposée par l’islam est pauvre puisqu’elle se résume pour l’essentiel au témoignage de la « shahada » : « Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et je témoigne que Mahomet est son prophète », témoignage centré sur le principe fondateur de l’islam comme monothéisme, c’est-à-dire l’unicité de Dieu (« tawhid »). Ce témoignage est loin d’atteindre la richesse et la complexité de la relation de l’homme à Dieu dans la foi chrétienne, ou celles du rapport de l’homme à l’univers dans le bouddhisme. En effet, la relation de l’homme à Dieu se réduit en islam à un rapport de soumission somme toute banal du maître à l’esclave : il suffit de lire le Coran pour s’en convaincre, Coran qui exhorte les hommes à se soumettre à la volonté d’Allah et promet les pires tourments aux mécréants (d’où également la faiblesse de l’esprit critique en islam). Les grands penseurs/philosophes/religieux musulmans ayant illustré l’histoire de la pensée universelle sont d’ailleurs généralement anciens et semblent bien peu nombreux si l’on en juge par le petit nombre de ceux qui sont habituellement cités, toujours les mêmes (notamment Avicenne, Averroès, Al Kindi, Al Farabi).

Pour combler cette insuffisance spirituelle, on dirait que l’islam accumule une multitude de règles et de rituels alimentaires, vestimentaires, comportementaux, sociétaux, etc… – reprenant en cela les travers du judaïsme abandonnés par le christianisme – pour donner un peu de consistance à la religion et donc du grain à moudre aux croyants, ces règles et rituels ayant pour intérêt de donner à l’homme des repères qui peuvent le rassurer et qui occupent suffisamment son esprit pour éviter que celui-ci ne s’égare sur les rives de la pensée critique, le sentiment de liberté qu’elle procure effrayant la plus grande masse des hommes.

Cette survalorisation des règles et des rituels, fait avéré depuis les balbutiements de l’islam et qui n’a rien de nouveau, semble renaître aujourd’hui en réaction au monde occidental, notamment au sein de l’islam qui s’est implanté dans les pays occidentaux, du fait de la pauvreté relative de l’apport du monde musulman au monde moderne (depuis un certain nombre de siècles) sous beaucoup d’angles et de la frustration qu’elle engendre : « s’enfermer » dans des rituels permet de préserver une identité religieuse et ethnique mise à mal par un monde moderne perçu comme une menace face à un corpus spirituel et idéologique qui semble complètement dépassé. Placer son existence dans le carcan de l’exécution répétée de rituels quotidiens comble un vide intérieur et éloigne la question de son identité personnelle, qui n’a plus d’ailleurs beaucoup de signification au regard de l’appartenance à une communauté, l’« Oumma ».

  • Un témoignage

Ghaleb Bencheikh, présentateur attitré de l’émission hebdomadaire de France 2 « Islam », évoquait avec raison lors d’une conférence qui s’est tenue en novembre 2016 à l’Institut du Monde Arabe, une « religiosité aliénante par un respect excessif de la norme juridique », les règles et rituels constituant effectivement des normes « juridiques » au sens de l’islam puisque l’islam est religion et État, et donc lois (qui gouvernent tous les aspects de la vie du croyant).

C’est un témoignage intéressant sur un phénomène dont les causes apparaissent  pourtant assez simples et logiques pour qui étudie sérieusement la doctrine de l’islam, sclérosé depuis longtemps et recroquevillé sur la forme plutôt que le fond.

Amis IMA Charia 161107 Norme juridique

  • Le halal, une crispation injustifiée

Lors de cette conférence, Ghaleb Bencheikh a rappelé avec juste titre le caractère excessif des règles alimentaires connues sous le terme de « halal ».

Amis IMA Charia 161107 Halal

En effet, les musulmans (et encore plus les mécréants) ignorent pour leur immense majorité que le halal ne nécessite pas le recours à l’égorgement de bêtes vivantes. Le lecteur peut se reporter à l’article que j’ai déjà consacré à ce sujet : http://islametoccident.fr/?p=2462 .

  • Rions un peu

Pour achever ces quelques réflexions sur l’omniprésence des rituels en islam, revenons une des sources du mal : Mahomet. Si Mahomet a reçu une parole inspirée venant d’Allah, il est faux de croire en islam que tout ce qu’a fait ou pensé Mahomet est sacré et a donc valeur d’exemple. Lorsque Mahomet n’était pas inspiré, il était un homme comme les autres, jusque dans l’erreur, comme cela a été clairement rappelé dans l’émission de France 2 « Islam » du 28 janvier 2018.


France 2 Islam 180128 Revelation 3 Mahomet humain

Pourtant, le monde musulman adhère à la sanctification de la personne de Mahomet, exemple parfait dont il conviendrait de s’inspirer. Cette vénération infantile va jusqu’à imiter le comportement de Mahomet dans les moindres détails de la vie quotidienne, dans le contexte d’une ritualisation étouffante et sans rapport avec la véritable spiritualité. Ce pieux souci, qui vire à la superstition (Mahomet étant d’ailleurs lui-même superstitieux comme l’atteste la Sunna), est poussé à un niveau tellement hallucinant et grotesque qu’on peut avoir peine à le croire.

Voici donc quelques hadiths authentiques de Bukhari pour donner une idée de la profondeur de l’égarement mental auquel tout cela peut conduire :

Allah a-t-il besoin, pour signifier aux hommes l’essence de sa religion, d’inspirer Mahomet en lui dictant sa conduite lorsqu’il mange des dattes, se chausse, ou satisfait ses besoins naturels ? Jusqu’où Allah ne va-t-il pas se fourrer…

L’unicité de Dieu : centre de la foi musulmane

Le reportage de l’émission de France 2 « Islam » du 22 janvier 2017 rappelle l’importance de la chronologie de la révélation du Coran avec sourates mecquoises d’abord puis sourates médinoises – le message de Dieu étant réputé avoir évolué pendant les 22 ans de la prédication de Mahomet, rendant certains versets caducs conformément à la règle de l’abrogation –, et le dogme auquel se résume toute la dimension spirituelle de l’islam : celui de l’unicité de Dieu (« tawhid »).

France 2 Islam 170122 Revelation 1 Coran

Hassan II, commandeur des croyants, était-il islamophobe ?

Hassan II, homme d’État particulièrement lucide, nous rappelle quelques évidences musulmanes.

L’intégration des musulmans (marocains) dans l’Europe chrétienne est impossible.

Hassan II Integration

Hassan II Integration

Un musulman ne peut pas être laïc.

Hassan II Laicite

Hassan II Laicite

Les mariages entre musulmans et non-musulmans sont à déconseiller car voués à l’échec.

Hassan II Mariage mixte

Hassan II Mariage mixte

Loi & Justice

Dans le Coran, comme largement dans les anciens temps bibliques, il n’y a pas des hommes « bons » mais des hommes « justes ». Est « juste » celui qui vit conformément à Loi divine et se comporte envers ses semblables selon cette Loi. L’« injuste » (kufr/kâfir[1]) est celui qui ne tient pas compte de la Loi divine.

Coran, sourate 1, verset 6 : « Guide-nous dans le droit chemin, »

Coran, sourate 2, verset 229 : « (…) Voilà les ordres d’Allah. Ne les transgressez donc pas. Ceux qui transgressent les ordres d’Allah sont des injustes. »

[1] Les dallun étant par ailleurs les égarés en général.

Pour Rémi Brague (ouvrage « La Loi de Dieu ») : « Rien n’échappe à la loi, observe Ghazali. (…) La loi est le seul et unique fondement de l’obligation. Ce n’est que par la loi (shar’) qu’on peut savoir qu’une chose est bonne ou mauvaise. Elle seule permet de distinguer entre justice et violence. »

Pour le musulman, il convient de respecter les règles édictées par Allah et dont la transcription sur Terre est codifiée dans la chari’a. La chari’a détermine dans un endroit donné toutes les règles que doit suivre le musulman. En l’absence de hiérarchie religieuse au sein du monde sunnite, largement majoritaire, la chari’a dépend de l’autorité religieuse locale de la région considérée dans chaque pays.

Le Conseil européen des fatwas et de la recherche précise (2002) que la désobéissance conduit à l’enfer : « La promesse de l’Enfer liée à tout mauvaise action commise par le musulman signifie non pas que celui-ci y demeurera éternellement comme c’est le cas pour les négateurs (kuffâr), mais qu’il y sera envoyé comme tout monothéiste ayant désobéi. »