L'islam et les valeurs occidentales : qu'en disent les sources musulmanes authentiques et les représentants musulmans ? Pour vous aider à y voir clair et à juger : si Mahomet doit être érigé en modèle ; ce que l'islam apporte à l'humanité ; en quoi cet apport peut être ou non problématique.
L’émission interreligieuse diffusée le 25 novembre 2019 sur France 2 était, une fois encore, l’occasion de faire croire au public que toutes les religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islamisme) ont le même Dieu et appellent de la même façon à la tolérance et à la paix, au point qu’on pourrait croire que c’est bonnet blanc et blanc bonnet. La religion devient ainsi un produit self service que chacun arrange à sa sauce : c’est bien commode.
Le summum de la démonstration était constitué par un reportage sur une famille où, de longue date, le père (Gilbert) est chrétien et sa femme (Aïcha) musulmane (on se doute que les couples juif-musulmane ne courent pas les rues…) et dont les trois enfants ont chacun librement choisi leur religion, sans que ceux-ci d’ailleurs justifient leur choix, ce qui aurait été très intéressant, les deux fils ayant choisi comme par hasard l’islamisme et la fille le christianisme.
Les propos tenus par ces parents et leurs enfants (ex. « La laïcité, pour moi, c’est d’accepter tout le monde. La base de la France, c’est quand même… On est quand même des laïcs, quoi. ») font preuve d’une grande et louable tolérance et ouverture d’esprit mais dont on peut penser qu’elle confine surtout à l’ignorance des principes et valeurs élémentaires qui gouvernent le christianisme et l’islamisme.
Mais le clou du spectacle était le moment où, recevant peut-être par hasard un coup de téléphone de la famille algérienne, la belle-soeur d’Aïcha rappelle à sa belle-famille (conformément au contenu du Coran qui soumet la femme à l’homme et établit la supériorité de la communauté musulmane sur toutes les autres communautés humaines) qu’il faut « de préférence que l’homme soit musulman et la femme chrétienne, comme cela, leurs enfants seront des musulmans. » : ben voyons ! Chassez le naturel, il revient au galop !!
Si la doctrine de l’islam est clairement antisémite, les juifs de leur côté semblent voir l’antisémite partout : ainsi, selon cette rabbine, dans tout homme sommeillerait ainsi en quelque sorte un antisémite qui s’ignore à l’insu de son plein gré. Et même s’il n’est effectivement pas antisémite, celui-ci peut être un « porteur sain » de l’antisémitisme, et dont il serait finalement coupable par manque de vigilance.
Cette suspicion atroce et odieuse, qui sonne comme un constat dans la bouche de la rabbine, permet de justifier le statut éternel du judaïsme comme victime. CQFD.
Il est malheureux que les religions ne limitent pas leur prétention inouïe à la détention de l’unique vérité : cette prétention n’est-elle pas justement ce qui crée et entretient la haine ?
Rappelons ce que disait Albert Einstein du judaïsme dans une lettre écrite en allemand et adressée 1954 au philosophe Eric Gutkind :
« Le mot « Dieu » n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives et de plus gentiment infantiles.»
« Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, une incarnation des superstitions les plus puériles (…). »
« (…) le peuple juif auquel je suis heureux d’appartenir, et avec lequel j’ai une profonde affinité de pensée, ne présente pas de qualité différente des autres peuples. »
« Aussi loin que remonte mon expérience, le peuple juif n’est pas meilleur que les autres groupes humains, bien que protégé des pires « abominations » par son manque de puissance [il semble bien que dans ce domaine la création de l’État d’Israël ait changé la donne]. Sinon, je ne vois rien en lui d »élu ». »
Les musulmans ont fêté début septembre 2017 la fête de l’Aïd al-Adha. Cette fête est l’occasion de rappeler la grandeur de Dieu, l’unique, le grand, avec la formule populaire en islam, qu’il s’agisse des fondamentalistes ou non : « Allah u Akbar »
À cette occasion, le recteur de la Grande Mosquée de Paris a rappelé dans les tous premiers mots de son discours l’objectif prioritaire de la communauté musulmane : « rester unie », c’est-à-dire rester unie contre les non-musulmans, les mécréants, qui sont ses ennemis. Il dit en effet : « Je vous souhaite à tous et à toutes ainsi qu’à vos familles une bonne et heureuse grande fête de l’Aïd afin de nous rassembler tous et de rester unis. Inch a Allah. »
Il ne fait en réalité, sans être aussi précis pour des raisons politiques évidentes, que reprendre le Coran qui est très clair sur le sujet, l’objectif avoué de l’islam étant de vaincre les non-musulmans pour imposer l’islam partout sur terre :
1) Les musulmans [les « croyants », puisque l’islam n’admet qu’une seule croyance, la sienne] forment une communauté unique et solidaire :
Sourate 9, verset 71. Les croyants et les croyantes sont alliés les uns aux autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat. (…).
Sourate 49, verset 10.Les croyants sont frères. Établissez la concorde entre vos frères, (…)
Sourate 3, verset 103. Attachez-vous [musulmans] au pacte d’Allah et ne vous divisez pas ! Rappelez-vous les bienfaits d’Allah lorsque vous étiez divisés : Il réconcilia vos cœurs et vous êtes devenus frères. Vous étiez au bord d’un abîme de Feu et Il vous a sauvés. Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés.
Sourate 49, verset 9. Si deux groupes de musulmans se combattent, réconciliez-les. (…)
2) La solidarité des musulmans doit les aider à combattre leurs ennemis : les non-musulmans (incrédules, mécréants)
Sourate 8, verset 73.Les incrédules sont alliés les uns des autres. (…)
Sourate 48, verset 29. Mahomet est le messager d’Allah. Ceux qui sont avec lui sont violents envers les mécréants, miséricordieux entre eux. (…)
Le message coranique vis-à-vis des non-musulmans, qui appelle clairement à la violence (ci-dessus mais également dans bien d’autres versets), est ainsi particulièrement explicite.
L’islam est une religion fondamentalement communautariste qui oppose le monde dominé par les musulmans (dar-al-islam) au monde de la mécréance qui est à conquérir (dar-al-harb), l’ensemble des musulmans participant de la communauté (Oumma) musulmane mondiale. Le Coran exige ainsi de tout musulman une solidarité sans faille envers sa communauté afin que sa communauté soit ainsi renforcée dans l’opposition naturelle qui la fait s’affronter à toutes les autres communautés humaines.
Sourate 3, versets 103 & 104 : « Et tenez-vous fermement tous ensemble à la corde d’Allah etne soyez pas divisés ! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous lorsque vous étiez divisés : c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdise le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. »
Les musulmans vivant en Occident doivent émigrer en terre d’islam
Le chemin privilégié du musulman vivant dans une terre de mécréance dont il ne peut pas espérer prendre rapidement le contrôle est en conséquence l’émigration dans un pays musulman où il pourra vivre sa foi comme il l’entend. Le Coran et la Tradition sont tout à fait clairs à ce sujet :
Sourate 4, versets 97 à 99 : «Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : « En quel état étiez-vous ? » – « Nous étions impuissants sur terre », dirent-ils. Alors les Anges diront : « La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ? » Voilà bien ceux dont le refuge est l’Enfer. Et quelle mauvaise destination ! À l’exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : à ceux-là, il se peut qu’Allah donne le pardon. Allah est Clément et Pardonneur. »
Hadith authentique (Abu Dawud): « Celui qui reste avec l’associateur et habite avec lui est comme lui ».
L’Oumma ne peut réellement se rassembler que sous l’autorité d’un seul calife
Toute communauté a besoin d’un chef et le Coran mentionne ce point :
Sourate 2, verset 30 : « Lorsque ton Seigneur confia aux anges : « Je vais établir sur la terre un vicaire [ndlr Khalifa] (…) ».
Hadith (Abu Dawud) : « Le Prophète a dit : « Si trois personnes partent en voyage, qu’ils nomment l’un d’entre eux comme émir [chef] ». »
L’histoire des califes en terre d’islam est une histoire mouvementée avec d’abord les « quatre califes bien guidés », puis ensuite tous les autres jusqu’au califat ottoman. Aujourd’hui, l’idée d’un unique califat mondial est revivifiée par l’État Islamique, certes à son profit, mais avec des références doctrinales préexistantes bien réelles : « Tout ce qui est obligatoire comme le jihad, établir la justice, le pèlerinage, les prières du vendredi, les prières en commun et celles des deux fêtes, secourir celui qui a subi l’injustice, appliquer les peines prescrites, tout cela n’est possible qu’avec la force de l’émirat. »
Cette « résurrection » du califat est une nécessité doctrinale pour l’État Islamique : « La communauté musulmane a retardé cette obligation qu’est le califat jusqu’à même l’oublier ou de n’en parler que lorsque sont abordés les signes de la fin des temps. »
Cette revendication à la supériorité des musulmans en tant que communauté (Oumma) solidaire s’inscrit clairement dans la doctrine du Coran :
Coran, sourate 3, verset 110 :« Vous êtes la meilleure communauté suscitée chez les hommes : vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable et vous croyez en Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux ; il y en a parmi eux qui croient mais la plupart sont des pervers. »
Coran, sourate 3, verset 139 :« Ne perdez pas courage, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais croyants. »
Cette supériorité s’accompagne naturellement d’un fort communautarisme qui sépare la communauté musulmane aux communautés des non-musulmans.
Coran, sourate 3, verset 103 : « Et tenez-vous fermement tous ensemble à la corde d’Allah et ne soyez pas divisés ! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous lorsque vous étiez divisés : c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. »
Coran, sourate 3, verset 104 : «Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdise le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. »
Coran, sourate 8, verset 73 :« Les incrédules sont alliés les uns des autres. Si vous n’assistez pas les croyants non encore émigrés, il y aura tentation d’abjurer sur terre et grand désordre. »
Cette supériorité de la communauté musulmane s’accompagne d’une solidarité religieuse, qui transcende tout nationalisme, comme le rappelle un propos de Mahomet tenu peu de temps avant sa mort figurant dans la Sîra : « Musulmans, apprenez que tout musulman est le frère d’un musulman et que tous les musulmans sont des frères. »
Ce sentiment communautaire et cette supériorité sont des constantes de la culture musulmane : un mécréant ou un représentant des Gens du Livre ne peut pas valoir un musulman. Dans n’importe quel pays musulman aujourd’hui, un non-musulman n’a pas les mêmes droits qu’un musulman. L’histoire de l’islam et la jurisprudence islamique en donnent des preuves abondantes.
Le préambule de la Déclaration des droits de l’homme islamique de 1990 affirme : « (…) le rôle civilisateur et historique de l’Oumma islamique, dont Dieu a fait la meilleure Communauté ; qui a légué à l’humanité une civilisation universelle et équilibrée, conciliant la vie ici-bas et l’Au-delà, la science et la foi ; une communauté dont on attend aujourd’hui qu’elle éclaire la voie de l’humanité, tiraillée entre tant de courants de pensées et d’idéologies antagonistes, et apporte des solutions aux problèmes chroniques de la civilisation matérialiste ; »
L’article 2 de la Convention citoyenne des musulmans de France qui stipule « Chaque citoyen musulman se doit de respecter la citoyenneté telle qu’elle est établie par les lois françaises de la République. Celle-ci reconnait la diversité et la pluralité de la société, ne faisant aucune distinction entre les croyants ou non. Elle prône la solidarité, l’égalité et la tolérance. » est un déni de la réalité vécue aujourd’hui dans les pays musulmans et qui a pour objectif de faire accroire l’idée rassurante que la conception musulmane de la société est sans danger pour la laïcité et la démocratie française.
D’ailleurs, dans un contexte français marqué par une évidente difficulté à s’intégrer normalement (comme beaucoup d’européens l’ont fait – italiens, portugais, polonais,…- ou d’indiens ou d’asiatiques – dont on entend guère parler et qui ne peuplent guère les prisons -), l’hyper sensibilité de la communauté musulmane sur ce sujet est évidente et aboutit à des sous-entendus nauséeux et des revendications inquiétantes, comme en témoigne officiellement la Convention citoyenne des musulmans de France qui stipule dans son article 2 : « Les musulmans sont en droit de revendiquer que leur citoyenneté ne puisse être assimilée à une citoyenneté de seconde zone ou de faire l’objet d’une quelconque remise en cause. Le musulman est d’abord un citoyen. Il affirme ou non, ensuite, son appartenance religieuse. » Car qui a jamais parlé à l’égard des musulmans de citoyenneté de seconde zone ? Quel curieux procès d’intention. Est-ce l’État français qui a créé ces zones de non droit où la police n’ose même plus entrer ? La doctrine est têtue : force est de reconnaître que, malheureusement, la doctrine musulmane privilégie de façon évidente l’appartenance à la religion et se moque bien de la citoyenneté vis-à-vis de tel ou tel pays.