L'islam et les valeurs occidentales : qu'en disent les sources musulmanes authentiques et les représentants musulmans ? Pour vous aider à y voir clair et à juger : si Mahomet doit être érigé en modèle ; ce que l'islam apporte à l'humanité ; en quoi cet apport peut être ou non problématique.
Sacrifier à des divinités des être vivants (animaux, voire êtres humains) fait partie des pratiques antiques dont le monde s’est heureusement dans son ensemble débarrassé pour ne retenir que la vision symbolique de la dévotion. Le fait que le judaïsme et l’islam n’aient toutefois pas renoncé à ces pratiques odieuses en maintenant l’égorgement est une preuve de leur caractère obscurantiste qui disqualifie par essence leur prétention à être des religions de peuples prétendument « élus ».
Hitler aussi croyait être « élu » des dieux et a sacrifié des centaines de milliers de personnes au culte de la race aryenne sans que les dieux des juifs, des tziganes et de tous les autres ne l’en empêchent : visiblement, cette leçon n’a pas été entendue. Quand il s’agit d’affirmer une prétendue supériorité, tous les prétextes se valent.
La fin du ramadan (« Aïd-el-Fitr ») a donc encore une fois été en France il y a quelques semaines l’occasion d’une boucherie odieuse et atroce, perpétrée encore plus souvent que d’habitude au domicile des bienheureux croyants en raison du coronavirus et naturellement dans l’irrespect total des lois françaises, puisque la loi française ne compte pour rien aux yeux de l’islam. Voici donc, pour ceux que cela intéresse, comment combler de fierté un barbare.
Arte a diffusé récemment (2019) une série de plusieurs épisodes sur l’esclavage, fort bien documentés. Il est intéressant de revenir sur le premier épisode qui rappelle, à juste titre, que les musulmans ont été de longue date de grands esclavagistes, le Coran justifiant amplement l’esclavage des non-musulmans grâce au bienheureux prophète Mahomet, en particulier des noirs africains qui ont toujours été considérés comme une sous-race dans la culture musulmane.
Un rappel utile à tous les islamophiles « racisés » qui n’ont de cesse de vouloir toujours clouer au pilori l’homme blanc occidental, ex-colonisateur, qui seul mérite d’avoir à battre sa coulpe et à soumettre à la tyrannie des minorités de toutes natures en raison d’égarements qui appartiennent à une histoire passée qu’il est si facile de juger avec les critères d’aujourd’hui. À ce compte-là, il faudrait également jeter aux orties toute l’histoire de l’antiquité où plongent nos racines culturelles.
Nous revenons ici et dans les articles qui suivront sur quelques passages de cette émission particulièrement intéressants.
Le Bataclan : les victimes décédées des apôtres les plus ardents de la Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix (R.A.T.P. : copyright Rémi Brague) sans parler de toutes les autres…
L’émission de France 2 « Islam » a consacré un de ses épisodes à un des plus grands penseurs de l’histoire musulmane : Ibn Khaldoun. C’est l’occasion de revenir sur certains de ses écrits qui offrent des clefs de lecture tout à fait intéressantes concernant le rapport du monde arabe à l’islam et les raisons sociologiques du succès de l’idéologie musulmane dans l’Arabie du VIIème siècle, mais aussi sans doute l’incapacité actuelle du monde arabo-musulman à venir à bout du tout petit État d’Israël.
Un grand penseur
La reconnaissance unanime d’Ibn Khaldoun comme un des plus éminents penseurs du monde musulman de l’histoire justifie naturellement sa lecture même si son influence à son époque a été très réduite.
Des propos sans concession
L’intérêt de cette lecture est surtout renforcé par le fait qu’Ibn Khaldoun croyait dans la fin prochaine du monde, ce qui le dispensait d’écrire autre chose que ce à quoi il croyait vraiment, et sans trop se préoccuper des susceptibilités des uns et des autres.
Extraits des « Prolégomènes » (Muqaddima) d’Ibn Khaldoun (traduction d’Abdelassam Cheddadi, La pléaide, 2002)
NB : le lecteur pourra utilement confronter cette vision avec celle issue de la Sira originelle de Mahomet (version d’Ibn Ishâq) qui semble un assez fidèle miroir des constats dressés par Ibn Khaldoun.
XXIV. Les Arabes ne contrôlent que les régions des plaines
En raison de la nature de leur vie à l’écart, les
Arabes pratiquent le pillage et les déprédations. Ils pillent ce qui est à leur portée en évitant
d’engager des combats et de s’exposer au danger. Puis ils se replient sur leurs
pâturages du désert. Ils ne soutiennent jamais une attaque et ne livrent combat
que pour se défendre. S’il se présente une forteresse ou une position
difficile, ils les évitent pour des entreprises plus aisées et s’abstiennent de
s’en approcher. Aussi les tribus protégées par des montagnes inaccessibles
sont-elles à l’abri de leurs déprédations et de leurs méfaits. Les Arabes ne
franchiront pas les collines pierreuses, ne chercheront pas les difficultés et
ne prendront aucun risque pour aller les trouver.
Les plaines,
au contraire, sont livrées à leur pillage et à leur avidité, dès que l’absence
de milice ou la faiblesse de l’État les met à leur portée. Ils multiplient les
raids, pillent et attaquent sans cesse parce que l’entreprise est aisée. Les
habitants finissent par courber l’échine. Ils sont ballottés entre leurs
autorités changeantes et corrompues, jusqu’au jour où leur civilisation
s’éteint. Dieu a pourvoir sur ses créatures.
XXV. Les pays conquis par les Arabes ne tardent
pas à tomber en ruine
En voici la
raison. Habitués aux conditions de vie à l’écart et à tout ce qui y prédispose,
les Arabes sont une nation farouche. La vie isolée fait partie de leur
caractère et de leur nature. Ils s’y complaisent, parce qu’elle leur permet
d’échapper au joug de l’autorité et de ne se soumettre à aucun gouvernement.
Mais cette disposition est incompatible et en contradiction avec la
civilisation. Ils passent ordinairement toute leur vie en voyage et en
déplacement, ce qui est en opposition et en contradiction avec une vie fixe,
productrice de civilisation. Les pierres, par exemple, ne leur servent que
comme points d’appui pour leurs marmites : ils vont les prendre dans les
édifices qu’ils dévastent dans ce but. Le bois leur sert uniquement à faire des
mâts et des piquets pour leurs tentes. Pour s’en procurer, ils démolissent les
toits des maisons. Leur existence est
essentiellement en opposition avec la construction qui est la base de la
civilisation. Tels sont donc les Arabes en général.
De plus, il leur est naturel de piller ce qui
appartient à autrui. Pour gagner leur subsistance quotidienne, ils ne
comptent que sur leurs lances. Leur tendance à extorquer les biens d’autrui n’a
pas de limites. Dès que leur regard se pose sur un bien quelconque, mobilier ou
ustensile, ils s’en emparent. Quand ils utilisent leur domination et leur
autorité politique pour piller, il n’y a plus de gouvernement pour protéger les
biens des gens et la civilisation est détruite.
Par
ailleurs, ils forcent les artisans et
les ouvriers à travailler pour eux, mais leur travail leur paraît sans valeur
et ils ne lui accordent aucune rétribution. Or, comme nous le verrons plus
loin, le travail est la base du profit. S’il n’est pas apprécié et rétribué,
l’espoir de réaliser un profit s’affaiblit et les gens ne veulent plus
travailler. Les habitants se dispersent et la civilisation se désintègre.
En outre,
ils n’ont aucun souci des lois, ne se préoccupent guère de réprimer les méfaits
et les agressions. Ils n’ont qu’une
seule pensée : s’emparer des biens d’autrui par le pillage ou l’impôt.
Une fois leur but atteint, ils ne voient pas plus loin. Ils ne pensent ni à
améliorer le sort des gens, ni à s’occuper de leurs intérêts, ni à réprimer
ceux qui cherchent à nuire. Souvent, ils imposent des amendes mais c’est
uniquement pour leur profit et pour augmenter les revenus fiscaux, comme de
coutume. Cela n’aide en rien à combattre les méfaits et à dissuader les
malfaiteurs. Au contraire, cela ne fait qu’en augmenter le nombre, car la perte
représentée par une amende est peu de chose à côté de ce que l’on gagne en
réalisant son but.
Sous leur
gouvernement, les sujets vivent en état d’anarchie, sans lois. Or l’anarchie
détruit l’homme et ruine la civilisation. Comme on l’a vu, le pouvoir politique
est une caractéristique naturelle de l’homme ; la seule à rendre possible
son existence et la vie en société. C’est ce qu’on a déjà vu au début de cette
partie.
Enfin, ils veulent tous le commandement.
Rarement un Arabe concédera le pouvoir à un autre, fût-il son père, son frère
ou l’aîné de sa famille. Quand cela se produit, c’est par exception et parce
que la décence l’exige. Aussi trouve-t-on chez eux une multitude de gouverneurs
et d’émirs. Leurs sujets doivent obéir à des autorités multiples, qu’il
s’agisse des impôts ou des lois. Ainsi la civilisation se désintègre et
disparaît.
Abd al-Malik
interrogea un Arabe venu le voir au sujet d’Al-Hajjâj. L’homme, voulant faire
devant le calife l’éloge de ce dernier pour son bon gouvernement et son œuvre
de civilisation dit : « Quand je l’ai quitté, il était seul à
pratiquer l’injustice. »
Voyez ce que
sont devenus les pays sur lesquels les Arabes ont régné et qu’ils ont soumis
depuis le début de la création : leur civilisation s’est effondrée, ils se
sont vidés de leur population et même la terre n’y est plus ce qu’elle était.
Le Yémen, lieu de leur séjour fixe, n’est plus que ruines, à l’exception de
quelques cités. De même la civilisation persane de l’Irak arabe est
complètement détruite. C’est le cas encore de la Syrie d’aujourd’hui. Et c’est
pareil pour l’Ifrîqiya et le Maghreb : quand les Banû Hilâl et les Banû
Sulaym y vinrent au Vème [XIIème] siècle et qu’ils y furent battus durant trois cents
cinquante ans, ces pays connurent le même sort que les trois premiers :
leurs plaines furent complètement ruinées. Autrefois, toute la région
s’étendant entre le Soudan et la mer Byzantine était urbanisée, comme en
témoignent encore les vestiges de la civilisation : monuments, sculptures,
ruines de villages et de bourgades.
XXVI. Les Arabes n’obtiennent le pouvoir qu’en
s’appuyant sur un mouvement religieux – prophétie ou sainteté – ou à la faveur
d’un grand événement religieux en général.
En voici la
raison. À cause de leur caractère farouche, les Arabes sont, moins qu’aucune
autre nation, disposés à accepter la soumission : ils sont rudes,
orgueilleux, ambitieux et veulent tous commander. Il est rare que leurs désirs
se rejoignent. Mais la religion – grâce
à un prophète ou à un saint – leur permet de se modérer eux-mêmes et de perdre
leur orgueil et leur esprit de rivalité. Il leur devient alors plus aisé de
se soumettre et de s’unir, du fait que leur religion commune efface la rudesse
et l’orgueil et réfrène la jalousie et l’esprit de compétition. Quand un prophète ou un saint apparaît
parmi eux et les appelle à observer les commandements divins, les débarrasse de
leurs défauts et leur inculque les vertus – leur permettant ainsi de rassembler
toutes leurs forces pour le triomphe de la vérité –, ils deviennent unis et
obtiennent la domination et le pouvoir. D’ailleurs, les Arabes sont les
hommes les plus prompts à accepter la vérité et la bonne voie parce que leurs
caractères ne sont pas déformés par les mauvaises habitudes ni contaminées pas
les mœurs dépravées. Leur caractère farouche peut être facilement corrigé. Il
est disposé au bien, puisqu’il garde encore sa nature originelle et est éloigné
des mauvaises habitudes et des vices qui s’impriment dans l’âme. Comme le dit
la tradition prophétique déjà citée : « Tout enfant naît dans l’état
originel… »
XXVII. Les Arabes sont les moins aptes à gouverner
En voici la
raison. Plus que toute autre nation, les Arabes sont des gens du désert. Ils
s’y enfoncent le plus loin et ils sont les moins dépendants des produits et des
céréales des collines. Ils sont habitués à la pauvreté et à la rudesse et
peuvent se passer des autres. À cause de la vie qu’ils mènent et de leur
caractère farouche, ils se soumettent difficilement les uns aux autres. Chez eux, le chef a généralement besoin des
autres membres de la tribu parce que l’esprit de corps est nécessaire à la
défense du groupe. Il est donc forcé de les traiter avec douceur et
d’éviter de les heurter pour ne pas risquer de compromettre l’esprit de corps –
ce qui causerait sa perte et la leur –. Or
le gouvernement et le pouvoir exigent que le souverain exerce une autorité de
contrainte. Sinon, sa politique échoue.
D’autre
part, il est de la nature des Arabes,
comme on l’a vu, de s’emparer des biens d’autrui. C’est ce qui les intéresse en
premier lieu. Ils ne se préoccupent ni de faire respecter les lois ni de
protéger les gens. Quand ils règnent sur une nation, ils n’ont d’autre but
que de profiter de leur position pour s’emparer des biens de leurs sujets, sans
autrement se soucier de leur rôle de gouvernant. Souvent, ils instituent des
amendes pour punir les méfaits afin d’accroître les revenus fiscaux et d’augmenter
les profits. Ce n’est pas là un moyen de dissuasion mais bien plutôt un
encouragement, si l’on considère les malfaiteurs et l’insignifiance de ce
qu’ils sont obligés de donner en comparaison de la réalisation de leurs
objectifs. Cela ne fait qu’accroître les méfaits et la civilisation est
détruite. Une nation ainsi gouvernée est dans un état de quasi-anarchie où
chacun veut prendre ce qui appartient à l’autre. La civilisation ne peut s’y
maintenir et ne tarde pas à tomber en ruine, comme dans tout état d’anarchie,
comme on l’a vu.
Pour toutes
ces raisons, la nature des Arabes les éloigne de l’art de gouverner. Ils n’y
deviennent aptes que lorsque leur nature est transformée par la religion qui
les débarrasse de leurs anciens comportements, les pousse à se modérer
eux-mêmes et à protéger leurs sujets les uns contre les autres, comme on l’a
déjà dit.
C’est ce qui s’est produit avec la dynastie qu’ils ont
fondée à l’époque musulmane. La religion leur permit de fonder leur
gouvernement sur la Loi religieuse et ses prescriptions, lesquelles, de façon
explicite ou implicite, tiennent compte de l’intérêt de la civilisation. Les califes se succédèrent. Ainsi les Arabes eurent
un empire étendu et un pouvoir fort. Quand Rustum vit les musulmans réunit pour
la prière, il s’écria : « ‘Umar me mange le foie. Il apprend aux
chiens les bonnes manières. »
Plus tard,
de nombreuses tribus tournèrent le dos à la dynastie et négligèrent la
religion. Elles oublièrent la politique et retournèrent dans le désert. Elles
en vinrent à ignorer leurs liens de solidarité tribale avec la dynastie parce
qu’elles n’étaient plus disposées à obéir ni à se plier à la justice. Elles
reprirent leur vie à l’écart comme autrefois. Elles n’eurent plus rien à voir
avec le pouvoir, si ce n’est le fait que celui-ci appartenait aux califes – qui
étaient des Arabes. Et quand le califat disparut et qu’il n’en resta nulle
trace, les Arabes n’eurent plus aucune part au pouvoir, qui leur fut enlevé par
les non-Arabes. Ils retrouvèrent leur vie de nomades dans le désert, ignorant
tout du pouvoir et du gouvernement. La plupart ne savent même plus qu’ils ont
eu, autrefois, un pouvoir. Or aucune nation au monde n’eut un pouvoir aussi
étendu que celui des différentes générations des Arabes. En témoignent les dynasties
des ‘Ad, des Thamûd, des Amalécites, des Himyar, des Tubba’, puis celles de
Mudar, à l’époque de l’islam, avec les Omeyyades et les Abbassides. Mais, ayant oublié leur religion, les Arabes
perdirent de vue leur expérience du gouvernement et retournèrent à leur
civilisation nomade originelle. Si, quelquefois, ils parviennent encore à
imposer leur domination à des dynasties affaiblies, comme dans le Maghreb
actuel, ils ne font que ruiner la civilisation des régions soumises à leur
autorité, comme on l’a vu précédemment.
L’égorgement est une pratique immonde et répugnante car elle consiste précisément à tuer un animal en le laissant agoniser au préalable en pleine conscience pendant de longs instants. Par un avis rendu ce mardi 26 février, la Cour de justice de l’Union Européenne a rappelé cette évidence, avec des mots naturellement plus nuancés sur la forme mais très clairs sur le fond : une victoire contre l’obscurantisme religieux qui continue à infecter la planète. Encore une excellente raison de NE PLUS MANGER QUE BIO !
Cour de justice de l’Union européenne. COMMUNIQUE DE PRESSE n° 15/19. Luxembourg, le 26 février 2019. Arrêt dans l’affaire C-497/17 Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA)/Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Bionoor, Ecocert France, Institut national de l’origine et de la qualité (INAO)
Le logo de production biologique européen ne peut être apposé sur les viandes issues de l’abattage rituel sans étourdissement préalable
Une telle pratique d’abattage ne respecte pas les normes les plus élevées de bien-être animal
En 2012, l’association française Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) a soumis au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation (France) une demande visant à faire interdire la mention « agriculture biologique » (AB) sur des publicités et emballages de steaks hachés de bœuf certifiés « halal » issus d’animaux abattus sans étourdissement préalable.
L’organisme certificateur concerné, Ecocert, a implicitement rejeté la demande de l’OABA et le tribunal compétent n’a pas fait droit à la requête de l’OABA.
La Cour administrative d’appel de Versailles (France), saisie du litige, demande à la Cour de justice si les règles applicables du droit de l’Union résultant, notamment, du règlement relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques et de son règlement d’application, ainsi que du règlement sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort, doivent être interprétées comme autorisant ou interdisant la « délivrance du label européen AB » à des produits issus d’animaux ayant fait l’objet d’un abattage rituel sans étourdissement.
La Cour constate que le législateur de l’Union souligne à plusieurs reprises dans les règlements en cause sa volonté d’assurer un niveau élevé de bien-être animal dans le cadre de ce mode de production, lequel se caractérise donc par l’observation de normes renforcées en matière de bien- être animal dans tous les lieux et à tous les stades de cette production où il est possible d’améliorer encore davantage ce bien-être, y compris lors de l’abattage.
La Cour rappelle que des études scientifiques ont établi que l’étourdissement constitue la technique qui porte le moins atteinte au bien-être animal au moment de l’abattage.
La Cour relève ensuite que la pratique de l’abattage rituel, dans le cadre duquel l’animal peut être mis à mort sans étourdissement préalable, qui est autorisée à titre dérogatoire dans l’Union et uniquement afin d’assurer le respect de la liberté de religion, n’est pas de nature à atténuer toute douleur, détresse ou souffrance de l’animal aussi efficacement qu’un abattage précédé d’un étourdissement. L’étourdissement est, en effet, nécessaire pour provoquer chez l’animal un état d’inconscience et de perte de sensibilité de nature à réduire considérablement ses souffrances.
La Cour souligne à cet égard que, si l’abattage sans étourdissement préalable nécessite une incision précise de la gorge à l’aide d’un couteau tranchant pour limiter autant que possible les souffrances de l’animal, l’emploi d’une telle technique ne permet cependant pas de réduire au minimum les souffrances de l’animal.
La Cour conclut donc que les méthodes particulières d’abattage prescrites par des rites religieux, qui sont réalisées sans étourdissement préalable, n’équivalent pas, en termes de garantie d’un niveau élevé de bien-être de l’animal au moment de sa mise à mort, à la méthode d’abattage avec étourdissement préalable, en principe imposée par le droit de l’Union.
La Cour souligne enfin que l’objectif des règles de l’Union relatives à l’étiquetage biologique est de « préserver et justifier la confiance des consommateurs dans les produits étiquetés en tant que produits biologiques » et constate qu’il est important de veiller à ce que les consommateurs aient l’assurance que les produits porteurs du logo de production biologique de l’Union européenne, qui est celui visé en réalité par la juridiction de renvoi, ont effectivement été obtenus dans le respect des normes les plus élevées, notamment en matière de bien-être animal.
La Cour estime, par conséquent, que les règles du droit de l’Union n’autorisent pas l’apposition du logo de production biologique de l’Union européenne sur des produits issus d’animaux ayant fait l’objet d’un abattage rituel sans étourdissement préalable.
RAPPEL : Le renvoi préjudiciel permet aux juridictions des États membres, dans le cadre d’un litige dont elles sont saisies, d’interroger la Cour sur l’interprétation du droit de l’Union ou sur la validité d’un acte de l’Union. La Cour ne tranche pas le litige national. Il appartient à la juridiction nationale de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour. Cette décision lie, de la même manière, les autres juridictions nationales qui seraient saisies d’un problème similaire.
Le principe de la lapidation pour fornication d’une personne mariée ne fait aucun doute dans la tradition islamique orthodoxe. Le Coran stipule (sourate 4, verset 15) :« Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous. S’ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu’à ce que la mort les rappelle ou qu’Allah en décide autrement. » La Tradition (Sunna) a très clairement confirmé la pratique de la lapidation rétablie expressément par Mahomet alors qu’elle avait été abandonnée par les juifs (cf. lapidation).
Si la lapidation (surtout des femmes, notamment lorsque le forfait ne laisse aucun doute en raison d’une grossesse) a été remise à l’ordre du jour par Mahomet il y a 1.400 ans, y a-t-il encore aujourd’hui des religieux musulmans pour la défendre ? Au-delà de la position de l’université Al-Azhar qui a confirmé en 2005 la validité doctrinale constante de la pratique des châtiments corporels en islam (dont la lapidation), il est intéressant de lire un classique de la littérature religieuse musulmane, largement diffusé dans les pays du Golfe (mais également en France puisqu’on le trouve à la FNAC aujourd’hui en 2016), intitulé « Soyez la femme la plus heureuse du monde » (ouvrage réédité en 2012), du docteur Aidh El-Qarni, religieux saoudien.
Dans le droit fil de la tradition musulmane, cet érudit et prédicateur musulman donne des éléments d’explication intéressants et tout à fait clairs qu’il est important de porter à la connaissance du public occidental qui a visiblement une difficulté considérable à saisir la portée noble et authentiquement religieuse de cette pratique. En effet, dans cet ouvrage destiné à l’éducation religieuse, morale et sociale des musulmanes du monde selon les principes de l’islam, un chapitre, intitulé : « En offrant sa vie, elle a satisfait Allah », est dédié à cette question. En voici le texte (le texte en gras est surligné par moi, celui en capitales est le texte surligné en gras de le texte d’origine) :
« As-tu entendu parler de la femme Juhaniyya qui, après avoir cédé à la tentation de l’adultère, s’est rappelé Allah et s’est repentie avec un sincère retour à Lui ? Elle est même venue demander au Messager d’Allah [Mahomet] de la purifier par la soumission à la peine légale requise [la lapidation]. Enceinte, elle s’est adressée au Prophète en ces termes : « Ô Messager d’Allah, je suis passible d’une peine légale, exécute-la ! » Le Messager fit venir son protecteur familial avant de lui dire : « Tiens-lui bonne compagnie, à son accouchement, tu la ramèneras. » Il s’est exécuté. Le Messager d’Allah a alors intimé l’ordre de l’envelopper fermement dans ses vêtements avant l’exécution de la peine légale. Il accomplit ensuite la prière rituelle sur elle. Étonné, Umar s’exclama : « Tu pries sur elle alors qu’elle a commis un acte de fornication ? – Elle a fait un repentir qui, s’il avait été partagé entre soixante-dix Médinois, leur aurait suffi. Que pouvait-elle offrir de mieux à Allah que sa propre âme ? » répondit le Prophète. Elle est puissante, cette force de la Foi qui l’a poussée à se purifier, à préférer l’Au-delà à ce bas-monde. Et si elle n’avait pas eu une foi aussi forte, elle n’aurait pas accepté ainsi la mort. Mais d’aucuns rétorqueront : « Mais pourquoi a-t-elle donc commis l’adultère qui ne peut être que l’apanage d’un faible ? » La réponse est que l’être humain peut trébucher et céder à l’interdit parce que précisément il est né faible par nature, et qu’il s’égare du fait qu’il est incomplet… Mais la graine de la Foi, une fois métamorphosée en un arbre imposant, très ombrageux, met en exergue sa substance noble, sa certitude inébranlable – et c’est ce qui a poussé cette femme à accourir vers le Messager d’Allah lui demandant de la purifier, en offrant son âme en quête de l’Agrément d’Allah, Sa Compassion et Son Pardon. NE SOIS NULLEMENT PLAINTIVE. »
La lapidation ne correspond donc pas en islam à une torture infligée par sadisme mais en réalité au début du « rachat » par la personne fautive de sa peine auprès d’Allah. En effet, les châtiments corporels constituent des « peines légales » (houdoud) instaurées par Allah et qui ne peuvent donc pas être laissées à l’appréciation d’un juge humain. Lorsque le délit est avéré avec certitude, la peine doit être appliquée sans aucune pitié, car seul Allah peut avoir pitié de sa créature ; dans ce contexte, les hommes ne sont que des bourreaux et non des juges.
La barbarie apparente de la lapidation est transcendée, comme c’est le cas dans l’exemple mentionné par ce prédicateur, par la culpabilité du péché qui pousse la personne fautive à entamer ainsi sa purification. Aucun juge ne peut refuser à quelqu’un de vouloir sauver ainsi son âme. Lorsqu’elle est appliquée selon les règles édictées par Mahomet lui-même, la lapidation constitue donc un châtiment conforme à la tradition prophétique et pleinement licite dans l’islam d’aujourd’hui.
Comment les hommes politiques, qui pour la plupart (ex. article Alain Juppé mais il n’est pas le seul) n’ont lu ni le Coran ni la biographie de Mahomet, peuvent-ils comprendre les racines idéologiques de l’islam ? Reste la barbarie (Le Petit Robert : « manque de civilisation ; état d’un peuple non civilisé »), qui a bon dos, mais qui empêche de comprendre, puisque les valeurs musulmanes ne sont pas les valeurs occidentales. Et l’on retombe sur la sempiternelle et lénifiante dichotomie islam/islamisme pour ne pas inquiéter les populations ou éviter de poser les bonnes questions…
La décapitation ne constitue pas un acte « barbare » au regard des valeurs musulmanes puisque :
1 ) C’est un mode d’exécution pratiqué par Mahomet lui-même et par ses partisans, comme en atteste sa biographie (se reporter à l’article décapitation). De ce point de vue, l’État Islamique a donc simplement remis cette pratique au goût du jour pour être le plus conforme possible à la pratique du Prophète.
2) La décapitation est une pratique parfaitement validée dans certains pays musulmans d’aujourd’hui au travers de la chari’a, notamment en Arabie Saoudite, terre sainte de l’islam, où elle est régulièrement mise en œuvre par les autorités (voir exemple de vidéo ci-dessous), généralement de façon publique.
Décapitation au couteau de chrétiens coptes par Daech sur les rives de Libye (février 2015) : IMAGE CENSURÉE
(par l’effet de la loi française qui poursuit ceux qui s’expriment librement)
La décapitation, validée et pratiquée par Mahomet – qui ne peut donc pas être considérée pour cette raison comme « barbare », sauf à considérer que Mahomet lui-même était un « barbare » -, a été reprise par Daech qui lui a donné une publicité d’envergure à l’échelle de ce que permettent les moyens modernes de communication.
Les extraits qui suivent de la Sîra illustrent quelques exemples de décapitation :
Retour de la bataille de Badr : « Après Badr, le Prophète regroupa les prisonniers et les emmena avec lui à Médine. À son arrivée à Rawhâ, les musulmans qui n’avaient pas pris part à la bataille sortirent à sa rencontre pour le féliciter, avec ses compagnons, de la victoire que Dieu leur avait procurée. (…) Le Prophète ordonna de tuer Uqba ibn Abû Mu’ît. Uqba lui demanda : – Muhammad, qui va nourrir mes petits-enfants ? – Le feu, répondit-il. Ali lui trancha la tête. Le Prophète poursuivit son chemin et parvint à Médine un jour avant les prisonniers. »
Condamnation de Habbâr : « Le Prophète, ayant appris l’inconduite de Habbâr, lui envoya quelques-uns de ses compagnons : « Si vous mettez la main sur ce Habbâr ibn al-Aswad, leur dit-il, brûlez-le sur un bûcher ». Le lendemain, se ravisant, le Prophète leur envoya dire : « Je vous avais ordonné de brûler Habbâr. Puis j’ai pensé que le supplice du feu, Dieu seul pouvait l’ordonner. Si vous arrivez à le saisir, tranchez-lui simplement la tête. » »
Extermination des juifs Banû Quraydha à Médine : se reporter à l’article dédié à ce sujet (Banû Quraydha) : « Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale. »
Exécution du juif Huayy ibn Akhtab : « On fit donc venir Huayy ibn Akhtab devant le Prophète. Il avait les mains ligotées autour du cou et portait un manteau d’un rose éclatant, qu’il avait, pour ôter à ses geôliers toute envie de vol, tailladé de toutes parts : – Je ne regrette absolument pas, dit-il au Prophète, d’avoir été ton ennemi, mais, je le constate, quiconque abandonne Dieu, Dieu l’abandonne. Et s’adressant à l’assistance : – Nous acceptons l’ordre de Dieu. C’est une tuerie que Dieu a décidé d’inscrire dans le destin du peuple d’Israël. Puis il s’assit et le Prophète lui trancha la tête. »
Torture et exécution de Kinânah : « L’Envoyé d’Allah ordonna de creuser la ruine. On en extraya une partie du trésor des juifs. Il demanda à Kinânah où se trouvait le reste. Mais Kinânah refusa de l’indiquer. L’Envoyé d’Allah ordonna à al-Zubayr bin al-‘Awwâm de le torturer jusqu’à ce qu’on extraie ce qu’il y a chez lui. Al-Zubayr se mit à faire brûler, par un briquet, sa poitrine, jusqu’à ce que Kinânah fût sur le point de mourir. Puis l’Envoyé d’Allah l’a livré à Muhammad bin Maslamah. Celui-ci lui coupa son cou en vengeance de son frère Mahmûd bin Maslamah. »