La liberté de conscience et d’expression en Tunisie : une farce ?

Emna Chargui, blogueuse tunisienne, athée, vient d’être condamnée à 6 mois de prison ferme pour blasphème pour avoir participé à une petite parodie du Coran.

La constitution tunisienne garantissant la liberté de conscience et d’expression, Emna Chargui a pourtant été condamnée : logique musulmane. Les Français savent ce qui les attendent lorsque la France deviendra un pays musulman.

La liberté de conscience en islam est une farce, de la poudre aux yeux pour les Occidentaux : aucun pays musulman ne la respecte en application des textes sacrés musulmans :

Coran, sourate 24, verset 51 : La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est : « Nous avons entendu et nous avons obéi ». Voilà les bienheureux.

Coran, sourate 33, verset 36 : Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et son messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Quiconque désobéit à Allah et à son messager est dans un égarement évident.

Hadith (Bukhari 7288) : Abû Hurayra rapporte que le Prophète a dit : « Laissez-moi tranquille tant que je vous laisse tranquilles. Ceux qui vous ont précédés ont péri à cause de leurs questions à leurs prophètes et des disputes avec eux. Lorsque je vous interdis quelque chose, abstenez-vous en ; lorsque je vous ordonne quelque chose, faites-le autant que vous le pourrez ».

La liberté de conscience en islam est un leurre pour Occidentaux décervelés même si quelques intellectuels voudraient que l’islam soit différent, ce qu’il ne peut pas être, comme Tareq Oubrou (un imam en colère, page 79) : « Pour qui veut lutter contre l’obscurantisme qui frappe aujourd’hui le monde musulman, la France n’est pas forcément un endroit de tout repos. (…) Tout discours élaboré sur Dieu, l’interprétation du Coran ou la nécessité d’adapter sa pratique à un environnement sécularisé s’apparente pour la plupart des musulmans, en particulier les jeunes littéralistes, à un blasphème. »

Rappelons d’ailleurs que l’article 144 bis 2 du Code pénal du pays qui, incapable de se développer lui-même en dépit de la richesse de ses ressources naturelles, fulmine la haine de la France et réclame en hurlant sa repentance, l’Algérie, stipule : « Est puni d’un emprisonnement de trois (3) à cinq (5) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) DA à cent mille (100.000) DA, ou l’une de ces deux peines seulement, quiconque offense le prophète et les envoyés de Dieu ou dénigre le dogme ou les préceptes de l’islam, que ce soit par voie d’écrit, de dessin, de déclaration ou de tout autre moyen. Les poursuites pénales sont engagées d’office par la ministère public ».

On ne peut que louer dans ces conditions le vrai esprit de tolérance de la mère de cette jeune femme, musulmane, qui pratique, preuve en est, un islam qui n’a pas grand-chose à voir avec le vrai islam, comme probablement nombre de musulmans en France. Mais on sait que l’histoire est souvent faite par les minorités qui prennent le pouvoir : quand bien même des musulmans « modérés » ne partagent pas ces vues, l’islam(isme) reste donc un poison mortel pour les sociétés occidentales.

La fausse laïcité de la Turquie musulmane

L’islam ne peut être que politique car tout doit être soumis à la loi la Dieu, la chari’a. Le reportage d’Arte sur l’histoire de la nation turque « Turquie, nation impossible » récemment diffusé rappelle à juste titre que pour Mustapha Kemal, prétendu grand-prêtre de la laïcité turque, « L‘islamisation est posée comme préalable de la laïcité ».

Ainsi, vouloir faire croire que la religion musulmane serait compatible avec les lois de la République française, et en particulier la laïcité, est tout bonnement un énorme mensonge. L’exemple turc n’est qu’un truc, l’exemple même de la takiyya (dissimulation).

Entre l’islam et les États Occidentaux, ce ne peut être qu’un combat à mort

Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche au CNRS, a rappelé avec évidence et bon sens dans l’émission de France 2 « Islam » du 3 novembre 2019, contre tous ceux qui ne connaissent rien à l’islam, que l’islam ne peut être que politique, comme le dit le dicton arabe bien connu : « al islam dine wa daoulat » (l’islam est religion et État).

« Votre question est bien française. (…) En quoi le religieux s’oppose au politique ? Lorsque j’entends dire que l’islam politique serait une déviation de l’islam, c’est manifester une méconnaissance assez incroyable de l’histoire de l’islam. L’islam a toujours été politique (…). Je rappelle que le prophète de l’islam était en même temps un chef d’État. Donc l’islam apolitique n’a existé que dans les fantasmes peut-être des administrateurs coloniaux qui voulaient un islam à leur botte. »

https://www.gsrl-cnrs.fr/luizard-pierre-jean/

Zemmour, sort de ce corps… !

La liberté de conscience en islam : encore l’impasse…mais vers un effondrement ?

L’émission de France 2 « Islam » a consacré de nouveau en mai 2019 deux épisodes à la question difficile en islam de la liberté de conscience, sans parvenir à sortir de l’impasse habituelle. On notera toutefois que la position tout à fait modérée des deux intervenants, si elle était partagée par le reste des musulmans et des pays musulmans, ferait de l’islam une religion comme une autre relevant du strict domaine privé de la croyance et permettrait certainement de sortir des crispations et du terrorisme dont l’islam est la source principale aujourd’hui.

Rappelons néanmoins que les musulmans de France sont loin d’en être là puisque, par exemple, le Conseil Français du Culte Musulman ne reconnaît toujours pas aujourd’hui encore aux musulmans la liberté de changer de religion : https://islametoccident.fr/?p=1023

L’analyse des deux intervenants relative à la nature de la prophétie de Mahomet comme seulement annonceur d’une « bonne nouvelle » (qui n’est qu’une reprise de l’idée chrétienne…) est séduisante.

Mais cette conception est encore bien peu partagée chez les musulmans. En effet, un intervenant rappelle à juste titre le hadith, certifié comme « authentique » par l’islam compte tenu de la qualité de la chaîne de transmission, qui appelle au meurtre des apostats. La position d’al-Ghazzali consistant à contredire la parole de Mahomet est intéressante mais ne remet malheureusement pas en cause l’authenticité incontestée de cette parole sacrée.

Bref, tous ces propos ne sont-ils en réalité que des vœux pieux ? Ces bonnes intentions n’ont de fait que peu de traduction tangible dans la la culture musulmane, ce que résume très bien ce musulman interviewé sur la question de l’apostasie :

Les musulmans modérés aboutissent en réalité à une reconstruction a posteriori d’un islam désiré, moderne, mais qui n’est pas l’islam de Mahomet, fondamentalement intolérant et violent, et dont l’aspect guerrier est congénitalement étranger à l’idée de liberté de conscience : encore une fois, il faut lire la biographie de Mahomet écrite par les musulmans eux-mêmes… !! Mahomet est la matrice fondamentale de l’extrémisme.

Néanmoins, tous ces efforts n’auront-ils jamais aucun effet ? Il n’est pas exclu que la connaissance du contenu réel de l’islam qui se répand chez les personnes vivant en Occident, musulmanes et non-musulmanes, du fait de l’élévation du niveau culturel de la population par l’éducation et le contact avec le monde moderne, constitue à l’avenir un ferment létal pour l’islam compte tenu de son extrême faiblesse intellectuelle et spirituelle qui saute aux yeux de tous ceux qui prennent la peine de l’étudier sérieusement. Car pour détruire l’islam, ne suffit-il pas tout simplement de l’expliquer ? Un islam éclairé, comme celui de ces deux intervenants, n’est plus l’islam.

L’islam se félicite des divagations juridiques de l’Europe favorisant l’instauration d’un délit de blasphème

Lettre du European Centre for Law and Justice du 11 mars 2019 : https://mailchi.mp/eclj/blasphemy-case-islamic-authorities-congratulate-the-european-court-of-human-rights?e=31d53f1055

BLASPHEMY CASE: ISLAMIC AUTHORITIES CONGRATULATE THE EUROPEAN COURT OF HUMAN RIGHTS
Al-Azhar University and Pakistan welcome the recent decision of the European Court of Human Rights regarding blasphemy against Muhammad; it allows them to justify their own repression of freedom of expression in religious matters.
by PhD Grégor Puppinck
 If one needed any more arguments to convince the European Court of Human Rights (ECHR) of the necessity to retry the Austrian case of blasphemy against Muhammad, the highest Islamic authorities may have just provided it. They enthusiastically welcomed the E. S. v. Austria decision of last October 25 in which the Strasbourg Court validated the conviction of an Austrian lecturer for “defaming” Muhammad by comparing his union with 9-year-old Aisha to “paedophilia”. This lecturer, speaking in front of thirty people, wanted to denounce the practice of marriage of prepubescent girls in the Muslim culture, following the example of Muhammad. According to the European Court, these statements sought less to inform objectively than to demonstrate, in a “malicious” way that Muhammad is not a “worthy subject of worship” and thus constituted a “malicious violation of the spirit of tolerance, which was one of the bases of a democratic society”. The Court considered them to be “in a manner capable of arousing justified indignation” of the Muslims and “likely to disturb the religious peace”, and concluded that it was therefore legitimate to condemn their author.
 
On March 19, the Court must decide whether it agrees to refer the case for an “appeal” in the Grand Chamber for a new judgment. Rare enough, this request for referral is supported by 59,000 signatories of a petition to defend the right to criticize Islam in Europe.
 
This E. S. v. Austria judgment, described by the European Court as a “key case”, was echoed worldwide. It is more political than juridical. It has been strongly criticized in Western countries, both among conservative and free-thinkers, shocked that the European Court could limit to this point the guarantee of freedom of expression in religious matters. It has also been criticised because it completely relativizes the paedophilia and violence imposed on a 9 year-old girl. Conversely, in the Arab press, this judgment was greeted with enthusiasm and presented as a “historical decision”, or as “a victory for the Islamic world after the crisis of the cartoons published several times by several European newspapers.”
 
Exceptionally, some of the highest Islamic authorities have commented on this judgment, to rejoice and take advantage of it; which should question us.
 
This is the case of the Observatory of Islamophobia of the prestigious Cairo’s Al-Azhar University, the highest authority of Sunni Islam. It expressed its support to the Court’s decision and described it as “courageous”. It saw in it a general condemnation of “blasphemies against the Prophet” and the assertion of the principle that “freedom of expression does not permit the harming of the religious feelings of others”. According to this Observatory, this decision is important also in that it would contribute “to reduce the problems of Islamophobia” while “the number of Muslims in Europe could reach 14% in 2050”. Based on this decision, it urged “governments around the world and international human rights institutions to take measures to counter attempts to defame others on the grounds of freedom of opinion or freedom of expression.” It also called for “dissuasive legislation and sanctions against all those who attempt to attack religious forces”.
 
 
The E. S. v. Austria judgment was also praised by the main authorities in Pakistan, a country famous for being the most repressive in the world regarding blasphemy.
 
Thus, on November 13, 2018, Pakistan’s Prime Minister Imran Khanwelcomed the recent decision of the European Court of Human Rights not to authorize acts of profanity under the guise of freedom of expression”. Addressing the President of the European Parliament, he expressed “the hope that European countries will comply with the decision of the European Court and take measures to strengthen respect for religions and interreligious harmony”. He also expressed the “serious concerns of the Government and people of Pakistan regarding the blasphemous caricatures of the Holy Prophet, stressing the need to redouble efforts in European countries to avoid such provocative incidents; to raise awareness of the religious sensitivity of Muslims, especially the respect of the Prophet Muhammad”. His Minister for Human Rights echoed him, “urging the Western world to show respect for religions”. She also added that “freedom of expression does not protect blasphemy”.
 
Accordingly, the Secretary General of the largest world federation of Koranic schools (10,000 madrassas), Qari Hanif Jalandhari, saw in this decision “a very important step” and asked the United Nations to elaborate global legislation “condemning anyone who commits a blasphemy against divine books or sacred persons of all religions”. As for the Vice-chancellor of Bahauddin Zakariya University, Dr. Tahir Amin, he also stated that the verdict of the European Court is “undoubtedly a major and historical decision”.
Perhaps one should rejoice to see the highest judicial authority in Europe agreeing with the highest Islamic authorities on the respect to be shown to Muhammad? Perhaps this is a welcomed gesture of appeasement in the conflict of civilization between the liberal West and the Ummah? This perspective is attractive; and this is the direction followed by the European Court in this E.S. v. Austria case when it laid down the principle that States now have the obligation “of ensuring the peaceful co‑existence of all religions and those not belonging to a religious group by ensuring mutual tolerance”.

Is it grandeur, cowardice or naivety?
 
This ideal of peace is appealing, but its price is the freedom to speak the truth. It implies that any statement, even true, is condemnable as intolerance and incitement to violence as soon as threatening people declare themselves offended in their religious feeling. Of course, it is true that peace is the greatest good of society; and it is therefore right that, in order to preserve it, the authorities must sometimes limit individual freedoms. But society must be well threatened to sacrifice even the freedom to speak the truth; or then, not believe in it anymore.
 
 “What does the truth matter towards peace?” relativists from all sides will say. If truth does not exist, then, indeed, freedom of expression is of little value, and a mandatory “tolerance” should be imposed upon all.
 
Some might see a certain grandeur in the reckless respect of the religion of “the others”; a respect perceived as all the more commendable as it is usually accompanied by contempt for one’s own religious tradition. This may explain the “double standard” of the European Court’s recent case law, which, like so many postmodern Europeans, is more sensitive to attacks against Islam than to those directed against Christianity. Last year, it validated the Austrian speaker’s condemnation while granting its protection to the perpetrators of true anti-Christian blasphemy committed in the Moscow Cathedral and the major Lithuanian press.
 
Others may see cowardice in sacrificing freedom of expression for fear of “putting at risk religious peace”.
 
Others yet may see naivety in rejoicing at the support of Al-Azhar and Pakistan, as these authorities find in the European Court’s decision a justification for their own repression of freedom of expression in religious matter.
Thus, in Pakistan, in addition to the emblematic Asia Bibi case, about 1,500 persons were accused of blasphemy between 1987 and 2016 according to the Centre for Social Justice, and more than 70 persons have been murdered since 1990 on such crime allegations. Just recently, a thirty-year-old man was sentenced to death for allegedly “insulting Prophet Muhammad” on Facebook. Prime Minister Imran Khan declared again, recently, before an audience of imams, his will to “support and defend article 295c” of the Penal Code which punishes by death or life imprisonment anyone who “defiles the sacred name of the Holy Prophet Muhammad”. Western countries, the European Parliament and the United Nations Human Rights Committee have been calling for the repeal of this law for years.
With Egypt, Pakistan is leading the global campaign led by the Organization of Islamic Cooperation (OIC) for the global limitation of freedom of expression regarding religion. This campaign led to the adoption by the UN Human Rights Council of a series of resolutions condemning the “defamation of Islam”, then the “defamation of religions”. It was only after years of intense debate that governments attached to the modern conception of human rights were able to counter this initiative by adopting a resolution on 12 April 2011, which is based on the belief that freedom of expression is the best antidote to intolerance.
 
The recent decision of the European Court goes, surprisingly, against the efforts of Western countries to safeguard freedom of expression in religious matters. It is even interpreted by the Islamic authorities as finally giving them reason, and places them in the extravagant situation of giving lessons of religious tolerance to the European states.
 
This decision is also sad news for all those who, among Muslims, hope to find in Europe the protection to brave the Islamic ban on criticizing Islam and reinterpreting the Qur’an and hadith.
 
This decision stands out also clearly from the recent judgments of the Court. Previously, the Court had established the principle that freedom of expression protects words that “offend, shock or disturb” and that freedom of religion does not confer the right “to see religion protected from negative comment.” Moreover, it had recognized to believers the obligation to “tolerate and accept the rejection by others of their religious beliefs and even the propagation by others of doctrines hostile to their faith.” On that basis, it had guaranteed the freedom of expression of anti-religious messages. Last year, it gave its protection to the famous “Pussy Riot”, the punk band condemned in Russia for organizing a “performance” in the choir of the Moscow Cathedral with cries including “shit, shit, shit L***”. It also held that Lithuania could not sanction the dissemination of blasphemous advertisements presenting Christ and the Virgin Mary as tattooed and lascivious junkies.
 
The European Court, in judging this case, was aware of these issues since we had warned it in our written observations.
 
Certainly, there is no reason to make blasphemy and vulgarity into human rights! There is no “right to blasphemy” but a right to freedom of expression with responsibilities and limitations. Only the dissemination of free offensive obscenities as well as the incitement to immediate violence should be restricted. But if obscenity and incitement to violence must be censored, such should not be the case of mere criticism.
The European tradition teaches that there is no lasting peace without truth and justice. Because Europe is the heir, since ancient times, of a civilization that identifies God with truth and love, and not with arbitrariness and force, we place those at the top of our values and do not conceive that truthfulness could offend God or society. Seeking the truth and knowing God are one. This is certainly the origin of our attachment to rational research and criticism. We want a society in which “Love and faithfulness meet together; righteousness and peace kiss each other”. Righteousness and peace, which characterize the ideal of every society, are the fruit of love and truth. True peace, therefore, is not reduced to the superficial absence of violent conflict, and it is vain to pretend to establish it on lies or relativism.
 
The Austrian lecturer told the truth. She is criticized above all for having done so in a “malicious” way, that is to say without love. What do we know about it, and is it justice’s role to judge one’s intentions? Moreover, to make this reproach is to forget that the denunciation of evil, to protect society, under its apparent roughness, is an act of love.
 
For all these reasons, it is to be hoped that the Court will agree to retry this case in order to guarantee the freedom to criticize any religion, to defend the rights of truth over error.

La mosquée : lieu religieux et évidemment politique

L’émission de France 2 « Islam » du dimanche 26 août 2018 consacrée à la place du patrimoine artistique dans la tradition musulmane a été l’occasion pour ses intervenants de rappeler au détour de la conversation une évidence pour tout musulman : l’islam ne sépare pas la religion de l’État al islam dine wa daoulat »), ce qui rend l’islam viscéralement incompatible avec la laïcité et donc inassimilable et même non intégrable dans les pays Occidentaux.

En effet, ces intervenants rappellent que « la mosquée est non seulement le lieu où les musulmans font la prière et écoutent évidemment la « khotba » [programme politique réactualisé toutes les semaines] ».

France 2 Islam 180826 Patrimoine 2 Extrait

C’est pourtant si clair et si simple !

Lettre ouverte du CCIF à Emmanuel Macron : comment menacer publiquement l’État

Le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France) a publié le 13 mars 2018 une lettre envoyée à Emmanuel Macron qui constitue une menace à peine voilée de futur trouble à l’ordre public prenant prétexte d’une vision rigoriste de la laïcité.

Quand on sait que le CCIF est une organisation de propagande musulmane et dont la doctrine, fondée sur le Coran, rejette par nature fondamentalement l’idée d’une dissociation entre la religion et de l’État, et par conséquent le concept même de « laïcité », on peut se dire que ce texte ne manque pas de sel. S’attaquer à la laïcité en prétendant la défendre est une forme avancée de la duplicité, une des formes de « takiyya » dont le CCIF a le secret. 

L’idée par ailleurs selon laque la laïcité française, si elle n’était pas adoucie, pourrait faire courir à la France le risque d’un départ de certains jeunes, est proprement à hurler de rire. Je laisse le lecteur prendre connaissance de ce texte abracadabrant, où rien n’est nommé précisément, mais qui témoigne clairement du caractère agressif et dangereux de ce groupuscule.

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

« Depuis votre investiture à l’Elysée beaucoup ont attendu de connaître votre position sur la laïcité. Refusant l’injonction de parler, vous avez choisi de prendre le temps qu’il faut pour vous positionner.

Vos différentes déclarations, semblent indiquer une volonté d’apaisement du débat que nous saluons. Si l’Etat est laïc, les membres de la communauté nationale n’ont pas l’obligation de l’être.

Le bon sens républicain implique une application stricto sensu du principe de laïcité, comme définie dans la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, et qui protège chaque citoyen en lui garantissant le droit de croire ou de ne pas croire, sans être inquiété pour ses opinions.

Le bon sens républicain nécessite que la communauté nationale se dresse comme un seul homme face à toute tentative d’instrumentalisation de la laïcité à des fins de division ou de racisme.

Le bon sens républicain nous oblige à veiller à ce que les institutions et les valeurs qui nous permettent de vivre ensemble, soient protégées des attaques des radicalisés de la laïcité.

Le bon sens républicain suppose d’être ferme dans la lutte contre toutes les formes de racisme, sans céder aux chantages des extrêmes.

Le bon sens républicain doit s’appliquer fermement et empêcher toute ingérence laïciste avec la même énergie que celle déployée contre le terrorisme parce qu’ils sont les deux faces d’une même pièce.

Monsieur le Président de la République, nous faisons le constat d’une détérioration du principe de laïcité qui tend à mettre à la marge toute une frange de la population en raison de son appartenance religieuse, réelle ou supposée. Or, la laïcité doit permettre de corriger cette dérive qui menace les libertés individuelles de toutes et tous.

En garantissant cela, l’histoire retiendra votre courage politique et vous marquerez votre mandat par une volonté farouche de ne pas dévoyer les valeurs qui nous unissent et font de la France une grande nation.

Les Français qui vous ont élu attendent de vous une réponse franche et juste face aux attaques fallacieuses faites à la laïcité et qui menacent l’union nationale.

La jeunesse, en particulier, formée ici et voyant la promesse de liberté, d’égalité et de fraternité se réduire à peau de chagrin chaque fois que les pouvoirs publics plieront face aux extrêmes, se confortera dans l’idée de quitter la France, de s’exiler loin de leur terre natale et loin de l’immobilisme. 150 milliards d’euros : c’est le coût de la discrimination en France selon une enquête France Stratégie datant de septembre 2016.

Monsieur le Président, soyez celui qui mettra fin à cet exil, dites non à l’instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d’intolérance religieuse.

Nos voisins européens ne connaissent pas ces crispations qui traversent et fracturent la société, est-ce à dire que ces pays auront renié leurs valeurs démocratiques ? Les débats stériles auxquels nous avons droit chaque année ne produisent rien, trahissent nos valeurs et ruinent la cohésion sociale.

Nous attendons de votre gouvernement une action et un positionnement allant dans le sens du droit et de la justice pour faire respecter et appliquer le principe de laïcité. »

Burkini et crustacés

Cet été va peut-être voir ressurgir « l’affaire » du burkini sur les plages ou dans les piscines municipales…

…burkini, qui, il faut le rappeler, n’est pas un vêtement musulman. En effet, les textes de l’islam sont clairs : une femme musulmane n’a a priori rien à faire sur une plage : son lieu de prédilection est sa maison, son foyer, dont elle assure la tenue pour le compte de son mari. Vous trouverez les références doctrinales précises dans mon précédent article : http://islametoccident.fr/?p=1756

Le burkini a été inventé il y a une dizaine d’années par une styliste d’origine libanaise établie en Australie répondant à la demande du gouvernement australien qui, à la suite d’émeutes ethnico-religieuses à Cronulla en 2005, avait souhaité promouvoir la diversité dans les rangs des maîtres-nageurs sauveteurs en incorporant des musulmanes.

Le burkini est depuis devenu pour certains en Occident et singulièrement en France le porte-étendard de la revendication identitaire musulmane, alors même que les musulmans orthodoxes le rejettent et qu’il n’est guère pratiqué ni autorisé dans les pays musulmans,…

…ceux-là étant rejoints par les mécréants islamophiles de tous poils.

S’il est sain de s’émouvoir sur la question du burkini, cet arbuste ne doit pas cacher la forêt : c’est la doctrine de l’islam, unique, à laquelle il faut s’intéresser en priorité et qu’il faut connaître pour prendre conscience de l’ampleur du bouleversement qui attend les sociétés occidentales si les valeurs musulmanes finissent par s’imposer (liberté religieuse, statut de la femme, blasphème, etc.).

Et, pour finir sur ce sujet par une note humoristique :

Burkini – Les Goguettes en trio mais à quatre

C.C.I.F. : Objectif islamisation

  • Problématique

Chacun sait qu’en France un certain nombre d’organisations scrutent les médias et la presse afin de poursuivre en justice quiconque critique un peu trop directement l’islam au prétexte de l’incitation à la discrimination et à la haine vis-à-vis de la communauté musulmane. Parmi celles-ci, le Collectif Contre l’Islamophobie en France (C.C.I.F.) est une des plus en pointe. Il est donc intéressant de rappeler quelle est la position de son directeur exécutif, Marwan Mohammed.

  • Le projet du C.C.I.F. pour la France

La position de Marwan Mohammed a toujours été claire : il veut que la France devienne musulmane. Il déclarait il y a quelques années dans une mosquée : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française. » Ce propos, cité par Natacha Polony à la télévision n’a jamais été démenti (la vidéo ayant été retiré des réseaux sociaux).

Tout cela n’a absolument rien de surprenant puisque Marwan Mohammed ne fait que suivre la droite ligne de l’islam.

Marwan Mohammed Meilleure communaute

Marwan Mohammed ne fait en effet que citer le Coran :

Coran, Sourate 3, verset 110. Vous [musulmans] formez la meilleure communauté qui ait surgi parmi les hommes : vous ordonnez le convenable, vous interdisez ce qui est blâmable et vous croyez en Allah. (…)

Coran, sourate 3, verset 139. Ne perdez pas courage, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais musulmans.

Pour Marwan Mohammed donc, les musulmans sont « les premiers de la classe », et par voie de conséquence on peut en déduire qu’ils sont par nature supérieurs aux mécréants de tout acabit : c’est précisément d’ailleurs ce que prévoit l’islam au travers du statut de « dhimmi ». Les musulmans sont « les gérants » de la terre. Tout cela est parfaitement conforme au communautarisme prôné par le Coran.

Par ailleurs, Marwan Mohammed rappelle, et encore à juste titre, que l’islam est une religion globale, « une religion qui a vocation à régir toutes les sphères de la vie sociale » et que « de façon intrinsèque, l’islam a une portée sur tous les sujets qui régissent la vie en société ». Marwan Mohammed ne fait ainsi que confirmer l’incompatibilité fondamentale de l’islam avec l’État de droit laïc.

Marwan Mohammed Islam religion globale

  • Conclusion

Marwan Mohamed est parfaitement dans son rôle et le C.C.I.F. a ainsi pour objectif, il ne s’en cache pas, l’islamisation de la France, comme toutes les personnalités proches des mouvements fondamentalistes musulmans, ainsi Tariq Ramadan, dont l’objectif déclaré est, dans un premier temps, « l’institutionnalisation de la présence musulmane en Occident » (voir mon tout premier article : http://islametoccident.fr/?p=1).

La saisie systématique par le C.C.I.F. de la justice est une méthode de véritable guerre – nouvelle forme de jihad utilisant les armes institutionnelles de pays incapables de se défendre et qu’il retourne contre eux –, une guerre contre l’Occident chrétien dont il vise à détruire la résistance et les racines, puisqu’il nie l’existence d’une identité francaise « de souche ». L’instrumentalisation via les réseaux sociaux de certains faits divers comme l’affaire du restaurant « Le Cénacle » fait partie de cette stratégie de destruction des valeurs françaises.

Malheureusement, le C.C.I.F. trouve des alliés visiblement inconscients comme la LICRA et la Ligue des Droits de l’Homme qui ne se sont sans doute pas vraiment rendu compte que la loi de 1905 a été votée il y a plus d’un siècle et que le catholicisme n’était plus depuis longtemps l’ennemi principal. Ainsi, la L.D.H. s’oppose à la mise en place de crèches dans les mairies mais ne juge pas nécessaire d’intervenir lorsque la mairie de Paris fête en 2015 la fin du Ramadan. Lorsque la France sera soumise à la chari’a, que feront ces ligues instrumentalisées aujourd’hui par l’islam ? La question ne se pose en réalité pas car elles auront été dissoutes bien avant.

Le problème, c’est que, comme le rappelait le criminologue Alain Bauer avec les terroristes musulmans, certains ont beau expliquer à l’avance leur projet, personne ne les écoute ou ne veut les croire. Les Français auront donc ce qu’ils méritent.

La laïcité à la française : face à l’islam authentique, une cruelle erreur de traitement qui conduit la France à sa ruine ?

L’émission Arrêt sur image s’est arrêtée en janvier 2016 sur la question de la laïcité dans le cadre de l’interview de Jean-Pierre Chevènement. Cet échange a été l’occasion d’illustrer la faille centrale du concept de laïcité au regard de la question religieuse dans le nouveau contexte imposé par l’islam.

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Le plus intéressant dans cet extrait d’émission n’est pas l’absence de réaction de Najat Belkacem, qui se garde bien de s’opposer frontalement à un de ses coreligionnaires, mais l’impasse à laquelle conduit la laïcité à la française face à l’islam. Car il faut bien se l’avouer : avant l’islam, la laïcité en France ne posait pas de problèmes significatifs, que ce soit avec les chrétiens, les juifs, les bouddhistes et les représentants de toutes les autres spiritualités.

En réalité, l’islam, ennemi viscéral de toute forme de laïcité comme Hassan II le rappelait clairement et comme en témoignent tous les pays musulmans, non seulement accable d’une pression sociale communautaire tous ceux et celles parmi les musulmans qui font preuve « d’ouverture » aux mœurs ou à l’esprit critique occidentaux, mais tente également d’imposer sa loi aux non-musulmans en leur rendant la vie de plus en plus difficile, sinon impossible. C’est ainsi qu’en France le harcèlement conduit des quartiers entiers de certaines villes ou banlieues à se vider des non-musulmans et à l’apparition de territoires perdus au sein de la République. Parfois ce harcèlement est précisément ciblé sur tel magasin ou restaurant qui « résiste encore tant bien que mal à l’envahisseur ».

Et tout ceci se passe dans le respect des lois de la République puisque la remise en cause profonde par l’islam du modèle social et de rapports humains français ne viole encore formellement aujourd’hui aucune loi française même si elle viole l’esprit de tout ce qui fait la France. Sans compter que l’islam revendique pour lui-même en France des droits qu’il se refuse absolument à accorder aux non-musulmans dans les pays musulmans, retournant contre la France la liberté dont nous bénéficions tous dans ce beau pays et qui devient ainsi une arme pour construire petit à petit le tremplin qui, un jour, lorsque les rapports de force démographiques auront suffisamment évolué, propulsera la chari’a au firmament du vivre-ensemble.

Nos politiques sont donc démunis face à des comportements moralement répréhensibles au regard de nos traditions mais judiciairement inattaquables. Au lieu de s’attaquer au vrai problème, mais qui est un tabou et qui remet en cause 40 d’irresponsabilité politique, c’est-à-dire la doctrine même de l’islam de Mahomet et l’adhésion (ou non) des musulmans à ce modèle, les politiques en sont réduits à gesticuler en restant à la surface des choses, jusqu’à tenter d’interdire dans une hystérie invraisemblable tout signe religieux dans l’espace public : stupidité sans nom !

Face au refus de serrer la main des femmes, la réaction consternante de Jean-Pierre Chevènement est d’une incroyable naïveté enfantine : « Dans quelle société allons-nous vivre ? Moi, je comprends très bien qu’il y ait des gens que cela émeuve et qui considèrent que nous changeons de pays ». Quelle découverte stupéfiante ! Sa position a-t-elle changé maintenant qu’il est devenu président de la Fondation pour l’islam de France ? À quand la chari’a en France ?